Éluard À Pablo Picasso 1944 Eo Avec Grand Dessin Et Envoi Signé À Penrose

Éluard À Pablo Picasso 1944 Eo Avec Grand Dessin Et Envoi Signé À Penrose

Éluard À Pablo Picasso 1944 Eo Avec Grand Dessin Et Envoi Signé À Penrose
À propos de la librairie. Genève-Paris, Editions des Trois Collines, 1944. (190 x 245 mm) de 168 pp. Premier volume de la collection Les grands peintres et leurs amis. Envoi signé à Roland [Penrose]. De Paul Éluard, amical souvenir. Lenvoi est intégré dans un grand dessin du poète, à lencre vert pâle, représentant poissons, colombes et papillon, daté et signé « 1945, Paul ». Il est excessivement rare de trouver des dessins de grande taille, surtout accompagnant des dédicaces. Ici, pour ce premier volume de la collection les grands peintres et leurs amis, ont été rassemblés tout ce quÉluard a pu écrire sur son ami depuis les pages de « Je parle de ce qui est bien », sa conférence donnée à Barcelone, Madrid et Bilbao à loccasion de la première rétrospective Picasso en Espagne (février 1936). Entre les deux hommes tout converge : un même goût pour la poésie, une même vision de la création artistique, un même style de vie. La guerre, malgré les difficultés, les rapprochera encore davantage. Dans le grand soulagement euphorique de la libératon Picasso devient une vedette, la grande vedette parisienne du mois de septembre 1944. Encore en uniforme, artistes, écrivains, journalistes et simples curieux anglais et américains affluent dans son atelier. Parmi eux, Hemingway, qui lui offre une caisse de grenades. Éluard, de son côté, reprend contact avec Roland Penrose. On peut sans doute dater de la dernière semaine daoût 1944 ou du début de septembre la lettre reproduite dans Éluard, livre didentité : « Picasso peint de plus en plus comme un Dieu ou le diable des portraits de Nusch adorables, merveilleux. Il a été un des rares peintres à se conduire comme il faut et il continue ». Vers le 26 septembre, Roland Penrose put se rendre à Paris, en compagnie de Lee Miller. Ce furent daffectueuses retrouvailles, dont les magnifiques photographies de Lee Miller et Brassaï témoigneront, qui auront lieu dans latelier de Picasso. Sitôt cette visite, Éluard ne cesse de rêver de retourner à Londres, chez Roland Penrose. Il peut se faire délivrer un passeport en décembre, quelques jours avant la parution de louvrage [achevé dimprimer le 18 décembre 1944, à Genève], pour débarquer en Angleterre quelques mois plus tard, le 21 avril mai 1945. Il y séjournera un peu moins dun mois. Le 12 mai 1945, Brassaï le retrouve chez Picasso, ainsi quil le raconte dans ses Conversations avec Picasso. Paris, Gallimard, 1969, pp. « Arrive Éluard qui revient de Londres il a acheté quelques statuettes et il est heureux : létranger trouve là-bas très facilement des objets très intéressants et bon marché. Je suis tombé sur un très beau dessin [de Picasso] de lépoque bleue : 80 livres seulement. Mais je navais plus dargent. Roland Penrose a proposé de men prêter. Finalement, cest lui qui la acheté ». Il est vraisemblable que lexemplaire ait été offert par Éluard à Penrose à cette occasion. On connaît quun seul autre un envoi similaire dÉluard à Penrose, avec un dessin, sur un exemplaires des Mains Libres , illustré par Man Ray. Il est toutefois beaucoup plus petit et ne comprend que quelques motifs de poissons. Il est joint à lexemplaire un tirage postérieur représentant. Lee Miller, Roland Penrose, Aragon, Pablo Picasso, Nush et Paul Éluard et Elsa Triolet, dans l’Atelier Picasso, 12 mai 1945, par Brassaï. Magnifique exemplaire de très belle provenance. Photos et descriptions complémentaires sur demande. Informations supplémentaires sur demande. Virements et chèques bancaires (France) sont également acceptés, ainsi que les CB à distance. Les prix sont forfaitaires et ajustés, l’emballage (soigné) est offert. Retrait possible à la librairie (Orléans), et sur rendez-vous à Paris. Conformes aux usages de la Ligue Internationale de la Librairie Ancienne. Les objets commandés bénéficient de la garantie de retour sous 14 jours. Les frais de retours sont à la charge de l’acheteur. _gsrx_vers_625 GS 6.9.7 (625). L’item « ÉLUARD À PABLO PICASSO 1944 EO AVEC GRAND DESSIN ET ENVOI SIGNÉ À PENROSE » est en vente depuis le jeudi 1 décembre 2016. Il est dans la catégorie « Livres, BD, revues\Livres anciens, de collection ». Le vendeur est « librairie-walden » et est localisé à/en Orléans. Cet article peut être livré partout dans le monde.
Éluard À Pablo Picasso 1944 Eo Avec Grand Dessin Et Envoi Signé À Penrose

Georges Brassens / Lettre Autographe (1940) / Rare Lettre De Jeunesse

Georges Brassens / Lettre Autographe (1940) / Rare Lettre De Jeunesse
Georges Brassens / Lettre Autographe (1940) / Rare Lettre De Jeunesse

Georges Brassens / Lettre Autographe (1940) / Rare Lettre De Jeunesse
Poète, auteur-compositeur et interprète français. Lettre autographe signée « Jo », Paris, 1. Mai 1940, à Henri Delpont, 2 pages in-8. Très belle lettre du jeune Brassens (alors âgé de 18 ans) à son ami denfance. « Je suis allé voir Guy Berry à qui jai présenté « Personne ne saura jamais ». Cette chanson lui plait, il va sans aucun doute lenregistrer ». Alors je vois que tu ne respiras pas lair de la capitale, cest un tort, crois-moi Pour ma part, je tassure que si jétais obligé dy revenir (à Sète) , cela me ferait beaucoup de peine car à Paris il y a tout ce qui faut pour être heureux. Ma semaine de repos étant terminée, je suis revenu à lusine. Cest une habitude à prendre. Je suis allé voir Guy Berry à qui jai présenté « Personne ne saura jamais ». Cette chanson lui plait, il va sans aucun doute lenregistrer. Si jamais dans quelques jours, il te prenait lenvie de venir, écris le moi, je trouverai un autre travail. (Chez Renault bien entendu). Et le bouquin entrepris avec Victor savance t-il. Sil est terminé, envoie moi un double, je le proposerai à un éditeur. Je ne vois plus rien à te dire si il nest que jespère encore te voir arriver. Réfléchis bien aux avantages et aux inconvénients. Il est vrai que certaines choses te retiennent à Sète une bonne poignée de main à tes parents, une aussi aux copains de Miramont, pas aux ombres et à la prochaine fois. Georges Brassens avait quitté Sète pour Paris en février 1940. Il sinstalle dans une pension au 173 rue dAlésia. Il sengage au printemps comme manuvre spécialisé chez Renault à lusine Billancourt. Henri Delpont était un grand ami denfance de Brassens. Ils avaient fréquenté tous les deux la même école à Sète (en compagnie de Roger Thérond futur directeur de Paris-Match , Mario Poletti et Louis Bestiou). Brassens considérait Delpont comme son « Alter ego », son meilleur ami. Dans cette lettre, Brassens mentionne une de ses premières chansons (qui sera déposée à la SACEM en 1942) « Personne ne saura ». Cette chanson damour avait été écrite en 1939. Brassens sur le manuscrit original dédia le texte « à la mémoire dYvonne Vialet, décédée à lhôpital en croyant que je ne daignais pas me rendre à son dernier rendez-vous ». Dans une lettre datant de la fin mai 1940, Brassens réécrit à Delpont : « Guy Berry va chanter ma chanson car je connais un chef dorchestre qui me pistonne Jirais bien voir M. Chevalier (Maurice Chevalier) mais je nen ai pas le temps. Je ne trouve même plus une minute pour me laver : quelle angoisse ». Ce même Berry se produisit un jour à Sète où il fut copieusement chahuté par une bande de jeunes. Présent à ce spectacle, Brassens fut choqué au point décrire à Berry pour sexcuser au nom de la jeunesse sétoise. L’item « GEORGES BRASSENS / LETTRE AUTOGRAPHE (1940) / RARE LETTRE DE JEUNESSE » est en vente depuis le jeudi 25 février 2016. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités musicales ». Le vendeur est « autographes-historiques » et est localisé à/en Paris, Ile-de-France. Cet article peut être livré partout dans le monde.
Georges Brassens / Lettre Autographe (1940) / Rare Lettre De Jeunesse