COPPEE François Le Rendez-vous Manuscrit autographe complet Signé 1872

COPPEE François Le Rendez-vous Manuscrit autographe complet Signé 1872

COPPEE François Le Rendez-vous Manuscrit autographe complet Signé 1872
Des nouveautés toutes les semaines! Le Rendez-vous Pièce en un acte, en vers. Manuscrit original autographe complet. 31 pages numérotées + la page de titre et la page de faux titre. Dimension du document: 18 cm x 23 cm Signé par Coppée à la fin du texte. Frais d’expédition réduits pour les achats groupés. Cet item est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Vieux papiers\Autres ». Le vendeur est « spicileges.et.cie » et est localisé dans ce pays: FR. Cet article peut être expédié au pays suivant: France.
  • Auteur: COPPEE François
  • Date de publication: 1872
  • Langue: Français
  • Époque: XIXè
  • Type: Manuscrit autographe complet
  • Epoque: Second Empire
  • Thème: Littérature

COPPEE François Le Rendez-vous Manuscrit autographe complet Signé 1872

François COPPEE autographe (Manuscrit et carte de visite)

François COPPEE autographe (Manuscrit et carte de visite)

François COPPEE autographe (Manuscrit et carte de visite)
Manuscrit autographe chargé de ratures et de corrections en marge. Destiné à limprimerie, il a été découpé en bandes pour la composition puis encollé sur une seconde feuille. 1p in-folio avec quelques manques sans perte de texte en bas de page. Article intitulé Ma Correspondance. Lauteur jette un coup dil circulaire dans sa chambre, fait dabord la description des amoncellements de livres, souvent non coupés, et paperasses qui lencombrent partout. Il en vient ensuite à la correspondance quil reçoit et à laquelle ses activités ne lui permettent pas de répondre aussitôt : demandes journalistiques, lettres de collégiens, sollicitations diverses, rendez-vous galants, raseurs, et enfin jeunes poètes. Et bien sûr, les réactions de celui qui reçoit toutes ces lettres ne sont pas forcément celles quattendaient leurs auteurs. Joint carte de visite avec 6 lignes autographes, adressée à son ami Mery pour lui recommander un jeune poète qui a fait un livre sur Coppée lui-même. Légère brunissure, contrecollée sur papier noir type Canson. Joint photo originale Félix Potin. L’item « François COPPEE autographe (Manuscrit et carte de visite) » est en vente depuis le lundi 23 avril 2018. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques ». Le vendeur est « syrach » et est localisé à/en la Quinte, Sarthe. Cet article peut être livré partout dans le monde.
François COPPEE autographe (Manuscrit et carte de visite)

François COPPEE autographe (lettre et poème)

François COPPEE autographe (lettre et poème)

François COPPEE autographe (lettre et poème)
1902, sans titre, sorte de leçon à tirer de lhistoire depuis la Révolution, 24 vers sur page in-4 contrecollée sur papier noir type Canson. Petites rousseurs, bon état. De vux pour la petite Rose âgée de 2 jours, « je ne lis jamais le nom de Rose, ni ne lentends prononcer, sans émotion. Ma mère sappelait Rose. Je souhaite à votre enfant davoir le grand cur et les admirables vertus de ma mère, sur le tombeau de qui jai prié ce matin » 1p in-8, fente au pli, bon état par ailleurs. L’item « François COPPEE autographe (lettre et poème) » est en vente depuis le lundi 23 avril 2018. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques ». Le vendeur est « syrach » et est localisé à/en la Quinte, Sarthe. Cet article peut être livré partout dans le monde.
François COPPEE autographe (lettre et poème)

Francois Coppee Les Propos Du Pere Coin-de-rue 1891

Francois Coppee Les Propos Du Pere Coin-de-rue 1891
Francois Coppee Les Propos Du Pere Coin-de-rue 1891

Francois Coppee Les Propos Du Pere Coin-de-rue 1891
Manuscrit écrit et signé de sa main, 2 pages petit in-4, dune écriture fine et dense, avec ratures et corrections, dun article, faisant partie de ses chroniques : Les Propos du Père Coin-de-Rue Le texte a été, comme à lhabitude pour limpression, découpé puis remonté sur cartonnage Indications du typographe. Ses chroniques en forme de dialogue avec le savetier-philosophe le Père Coin-de-Rue, permettaient à Coppée, à travers des commentaires d’actualité, de faire passer quelques messages de moralité – Très suivies du public, elles faisaient monter le tirage à chacune de leur parution, et les crieurs de rue, pour attirer le chaland s’époumonaient : Y a un Cop! L’actualité du jour est la catastrophe ferroviaire de Saint-Mandé du 26 juillet 1891. Sur la ligne de Vincennes. Un train supplémentaire formé pour les retours à Paris du dimanche soir percute celui qui le précède, bondé et arrêté en gare de Saint-Mandé. Un incendie s’ensuit. L’accident fera 49 morts et plus de 150 blessés, essentiellement dans les deux dernières voitures à impériales. Depuis quelques jours, je navais pas eu loccasion de passer devant léchoppe du Père Coin-de-Rue ni, par conséquent, le plaisir de causer avec mon vieil ami le savetier philosophe. Cela me manquait, en vérité ; car jemporte toujours de nos entretiens quelque matière à réflexion sérieuse. Il doit avoir quelque chose à me conter, me disais-je, sur cette effroyable catastrophe de Saint-Mandé ; et pas plus tard quhier, je suis allé, tout exprès, en causer avec lui. Pas besoin de faire des phrases, nest-ce pas? Commença-t-il, ni de vous assurer, dabord, que je plains de tout mon cur ces malheureux morts dans les tortures, et ces estropiés et ces blessés, et ceux qui ont perdu dans cette abomination-là des êtres quils aimaient Tous les braves gens ont été remplis de pitié, et même les mauvaises gens aussi ; car au fond chacun sest dit : Mais je vais en chemin de fer, moi, et ça pourrait bien marriver un de ces jours. Et cest un peu pour ça que tous les parisiens étaient sans dessus dessous, convenons-en. Il est évident, Père Coin-de-Rue, que si laccident sétait passé en Amérique où les coups de tampon ne sont pas rares, il aurait eu tout juste lhonneur de trois lignes dans les dépêches. Et supposez encore, Monsieur le Poète, que là-bas, au Tonkin, où cest pacifié que cen est étonnant, quoiquon ne cesse de sy flanquer des coups de fusil, supposez quil y ait un combat sérieux, une vraie victoire, où nous mettions par terre un millier de Chinois, en ne perdant quune cinquantaine dhommes Il y aurait de pauvres mamans qui pleureraient, bien sûr Mais le public? Evidemment, Père Coin-de-Rue, il se réjouirait du succès de nos armes. Cest à peine si quelques journalistes, qui dailleurs, se soucient de nos troupiers comme dune guigne, profiteraient de la circonstance pour injurier M. Jules Ferry ; car la mode en est passée. Tiens, cest juste, ce pauvre cher homme. On ne parle plus de lui du tout. Il doit même regretter le temps où on lattrapais tous les matins Mais il ne sagit pas de ça Est-ce que vous ne trouvez pas un peu égoïste, Monsieur le Poète, cette pitié de lhomme qui sattendrit si fort sur un malheur dont il est lui-même menacé, et qui ne sémeut pas, ou presque, sur des horreurs qui se passent loin de lui et ne le mettent pas en danger? Cest une preuve, je lavoue, de linfirmité de notre nature. Il y a eu un fameux conquérant, nommé Tamerlan, qui, après chacune de ses victoires, faisait édifier sur son passage des pyramides et des arcs de triomphe de têtes coupées. Un certain Procope, qui tenait absolument à ce quon communiât sous les deux espèces, faisait couper les pieds à ceux qui nétaient pas de son avis et les forçait ensuite, à coups de trique, à courir sur leurs moignons. Nous lisons ces atrocités dans lhistoire et elles nous font frémir moins portant que la vue dun chien écrasé par un omnibus et qui est là, éventré et sanglant sur le pavé Question déloignement, de perspective. Pas moyen de dire le contraire. Cest vrai Eh bien, tout de même, cela me révolte de penser que notre meilleur sentiment peut-être, ce je ne sais quoi qui nous fait souffrir devant la souffrance des autres, ne soit, chez la plupart, et quand il existe encore, quune espèce dinstinct, que quelque chose dinvolontaire, comme chez une bête. Rien de plus noble en nous, néanmoins, Père Coin-de-Rue. De grands esprits, des philosophes, des historiens, des poètes, ont élargi, magnifié cet instinct généreux. Ils ont eu des larmes les victimes de tous les temps et de tous les pays ; ils ont éprouvé et communiqué à lhumanité, la pitié rétrospective, la compassion universelle. Nempêche que je suis plus troublé par lécrabouillement de Saint-Mandé que par la nouvelle dun tremblement de terre au Mexique, pourquoi? Il ny a guère de chance que la butte Montmartre se transforme en volcan un de ces quatre matin et nempêche que ce malheureux M. Kahn, devant toute sa famille carbonisée, ma fait venir les larmes aux yeux, tandis quil faut que je me monte limagination pour maudire les batailleurs qui ont jeté des millions et des millions dhommes sur les champs de bataille Et puis, les grands attendris dont vous parlez, oui, même ceux là, sont-ils toujours bien équitables, bien sincères? … Ils ont tous des idées, des opinions, un tas de partis pris. Ils plaignent les uns, pas les autres Tenez, lautre jour, quand on a inauguré la statue de Danton, il y a un orateur qui a déblatéré contre Mme Roland. On leur a coupé pourtant la tête à tous les deux, à Danton et à Mme Roland, ils méritent la même pitié, mais ce monsieur qui pleurnichait sur le citoyen devait trouver très bien quon eût guillotiné la citoyenne Cest toujours comme ça, en politique, on se jette les cadavres à la tête. Tel qui larmoie tout le temps sur les victimes de la Terreur ne songe quà faire monter les républicains à léchelle ; et cet autre qui regrette encore les morts de la Saint-Bathélémy ne le fait que pour embêter les calotin. Ces larmes là, croyez-moi, ça ne prouve pas toujours la sensibilité. Il y a un de mes clients, un chapelier,, qui pérore dans les clubs. Il prononçait des discours plein de compassion pour les nihilistes ; on aurait cru que cétait lui-même quon envoyait mourir en Sibérie. Eh bien, le soir de lenterrement de sa vieille tante, une brave femme qui lavait élevé, mais qui lui laissait quelques sous, il sest consolé chez le marchand de vins Oh! Quimporte, mon vieil ami. Cette pitié collective de tous, envers tous, vous admettez bien quelle existe, voyons, quelle se développe, quelle progresse dans nos murs, et quelle finira par triompher un jour de toutes les injustices et de toutes les misères. Je le souhaite aussi ardemment que vous, Monsieur le Poète. Mais soyons francs, ce nest pas encore pour demain, la fraternité universelle. En attendant, le plus sûr est encore dêtre pitoyable autour de soi, de secourir de son mieux toutes les infortunes quon connaît. Cest la consigne donnée par les vieux catéchismes, et elle nest pas mauvaise Mais être bon! Chacun tire à soi la couverture. On nest pas même complaisant. Que dites-vous de ces deux bourgeoises à caractère pointu qui nont pas voulu lautre soir à Saint-Mandé, laisser monter deux hommes dans le compartiment des dames seules, et qui ont peut-être été la cause de laccident? Je suis tout à fait de lavis, sur leur compte, de cette brave Séverine. Elle a trouvé là-dessus dans le Figaro une page dune émotion admirable. Oui, je lai lue moi aussi. La grisette den face avait enveloppé dans le numéro la paire de bottines que je lui ai rafistolée. Elle me va, cette Séverine. Cest plein de cur tout ce quelle écrit. Sil ny a que des communardes comme celle là, ma foi, vive la Commune! Mais revenons aux bourgeoises pudibondes qui ont repoussé de leur wagon un papa et son jeune homme celui-ci est parmi les mort, entre parenthèses. Savez-vous tout ce quelles ont trouvé à répondre, pour sexcuser? Quelles avaient payé leurs places, qu elles étaient dans leur droit. Elles y étaient mon cher ami. Eh bien, cest ce mot là qui magace :  » être dans son droit  » Oui, elles étaient dans leur droit, les bourgeoises ; mais leur devoir, devant de pauvres gens dans lembarras, au milieu de la bousculade du dimanche soir, à la gare, cétait dy renoncer, à leur fameux droit Etre dans son droit! Que dindignité on commet avec cette phrase là! Il est dans son droit, le proprio qui jette des malheureux dans la rue. Il est dans son droit le boulanger qui refuse le crédit à des affamés, et elle est dans son droit aussi la société qui punit les sans-pain et les sans-asile pour mendicité et vagabondage. Mais le devoir du vautour et du mitron est dêtre plus humain ; mais le devoir de la société est darranger les choses de telle sorte quil ny ait plus de vagabonds ni de mendiants. Et tous devraient faire leur devoir avant de réclamer leur droit , et ils ne le font pas, ou ils le font mal. Tenez, on commence à dire que le mécanicien qui conduisait le train tamponneur, dans cette horrible affaire de lautre jour, avait bu un coup de trop, tout simplement. Ce nest pas un crime après tout ; cétait son droit, à cet homme, dautant plus quil fait soif, sur la machine. Mais son devoir, cétait de songer quil était responsable de tant dexistences et de conduire son train à la Bastille. Après, il aurait pu boire un verre de vin de trop Tout est là, voyez-vous. Penser dabord aux autres. Et si jétais le gouvernement, comme dit mon portier, et quil me restât un peu de badigeon, jécrirait  » Bonté, Pitié, Charité  » sur tous les murs mais nous nen sommes pas là. Pour secouer un peu légoïsme des curs, il faut des malheurs dramatiques, effroyables, comme cette catastrophe Et encore, dans quelques jours, on ny pensera plus. Et comme la dit un de nos ministres au bord de la tombe des victimes, on continuera à voyager en chemin de fer. Il a dit ça le ministre Et comment se nomme-t-il? Il se nomme M. Jaurais plutôt cru quil sappelait M. L’item « FRANCOIS COPPEE LES PROPOS DU PERE COIN-DE-RUE 1891″ est en vente depuis le lundi 22 juin 2015. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Autres ». Le vendeur est « laon-collections » et est localisé à/en Aulnois sous Laon. Cet article peut être livré partout dans le monde.
Francois Coppee Les Propos Du Pere Coin-de-rue 1891