Comédienne, femme de lettre et musicienne. Célébre physicien, il s’occupe également de physiologie et de climatologie. Il était un cousin issu de germain de Girodet et surtout son ami intime. Julie Périé-Candeille invite M. Becquerel à « un diner frugal » : « Des devoirs d’amitié, et des devoirs sévères, m’ont appelée à la campagne, m’y rapelleront demain, je dîne demain chez moi avec deux propriétaires de Champagne [.] avec lesquels j’espère que M. Becquerel ne serait pas trop déplacé ». Une page in-8 pliée sans date, adresse : A Monsieur Becquerele (sic) rue Gaudot N°13. Trace de cachet à cire pour sceller la lettre, petit manque de papier dans un coin. « Elle rencontre Anne-Louis Girodet en 1800, lors d’un concert et partagera la vie du peintre jusqu’à sa mort en 1824. Leur relation est fondée sur la parité et la réciprocité, comme en témoigne le double portrait réalisé en 1807 par Girodet , dans lequel il confond leurs traits de sorte à créer une figure androgyne, montrant ainsi qu’il la considère comme son égale. Son activité de salonnière permet à Girodet de trouver de nouvelles clientes : Juliette Récamier, l’impératrice Joséphine… Et de nouveaux clients, comme le comte Sommanriva, grand collectionneur italien, qui commanda à l’artiste son dernier chef-d’ouvre, Pygmalion et Galatée. En 1826, Candeille publia en hommage à son partenaire récemment disparu un essai pour les Annales de la littérature. Dans son texte, Candeille cherche à montrer l’importance des dessins de Girodet pour les futures générations d’artistes, d’un ton ferme et assuré, peu courant chez une femme de l’époque dans une grande revue de ce genre. ». Source : Madame Christine Ferret sur le blog Gallica : Amélie-Julie Candeille et Girodet, la femme et l’artiste. Lire, pour plus de renseignements sur la relation Candeille-Girodet d’après la correspondance conservée au musée Girodet de Montargis l’ouvrage de madame Madeleine Lassère : Le portrait double. Julie Candeille et Girodet. Paris, L’Harmattan, 2005.