Coll. J. DOMARD SPORTS TRES TRES RARE DIPLOME / BATAILLON SCOLAIRE PARIS 1886

Coll. J. DOMARD SPORTS TRES TRES RARE DIPLOME / BATAILLON SCOLAIRE PARIS 1886

Coll. J. DOMARD SPORTS TRES TRES RARE DIPLOME / BATAILLON SCOLAIRE PARIS 1886
[BATAILLONS SCOLAIRES] Loi du 28 Mars 1882 « L’Instruction Civique et Militaire est obligatoire dans les écoles de France » – Rare DIPLOME REPUBLIQUE FRANCAISE Ville de PARIS Bataillons Scolaires Mention HONORABLE décernée au nommé DELAMOTTE Jules, Caporal-Clairon au 2e Bataillon Pour sa conduite, sa tenue, son application et son éducation militaire Paris, le 1er Avril 1886 Signatures autographes à la plume du Général commandant la Place de Paris (avec tampon), et de l’inspecteur d’Académie de la Seine (pour le Préfet de la Seine) 1 grand feuillet papier assez épais, illustré d’une très belle composition en bleu et noir, signée dans la Planche d’Eugène CHAPERON Format: environ 55x46cm Gillot, Grav. À Paris Document en Etat très correct , petits défauts habituels divers: petits manques de papier sur bords, très minimes salissures ou piqures, petites déchirures fines sans manque sur bords du feuillet Au verso, traces sur bords (la gravure était encadrée), minimes salissures Très légères restaurations à envisager cf. Document Précieux et Très Rare! Vendu en l’état décrit, tel que trouvé… À partir de 1882. Elle a pour but d’initier les élèves dès le jeune âge à la pratique militaire. Dès la création des lycées par Napoléon Ier en 1802, les exercices militaires étaient intégrés à l’enseignement, faisant office d’éducation physique. De nombreuses écoles s’inspirent de ce modèle pour organiser un entrainement militaire adaptés aux enfants, entre 1880 et 1882 des initiatives voient le jour dans les grandes villes. Ancien communard, Aristide Rey est un des premiers qui formalise l’instruction militaire à l’école en s’inspirant du modèle initié en Suisse par Pestalozzi à l’époque napoléonienne. Dès novembre 1880, il saisit le Conseil municipal du Ve arrondissement de Paris pour organiser les enfants des écoles communales de garçons en bataillons armés afin de leur inculquer l’esprit républicain et de combattre l’esprit de caste des armées permanentes. Sa proposition est approuvée le 19 juillet suivant, un premier bataillon puis d’autres se forment rapidement. D’autres initiatives en province voient le jour mais le cadre légal manque. Dans les programmes, un esprit de revanche est entretenu par des leçons de morale et un patriotisme exacerbé Lors de son congrès de 1881 la Ligue de lenseignement de Jean Macé soutient la démarche et Paul Bert, ministre de l’Instruction publique, instaure l’obligation de la gymnastique et des exercices militaires dans les écoles primaires de garçons par la loi du 28 mars 1882. Le décret du 7 juillet 1882 marque la naissance officielle des bataillons scolaires. Alors que le service militaire coûte cher à la Nation, l’idée que sa durée soit réduite, si les garçons sont déjà initiés à l’école, est une des raisons qui fait plier le Ministère de l’Instruction Publique jusque là réticent aux bataillons scolaires. Le ministre de la guerre, le général Farre, explique en 1881 : « Le service de trois ans, tel quil existe dans un autre pays, doit, pour porter ses fruits, avoir été précédé pendant longtemps dun dressage préliminaire spécial acquis à lécole. Il faut donc développer linstruction, linstruction à tous les degrés, et surtout linstruction militaire civique. Apprenons aux enfants ce que cest que le soldat : quels sont ses devoirs ; quelle charge lui impose sa mission ; et même quelle grandeur et quel honneur il y a dans les charges qui lui sont imposées. Développement, organisation et contenu Comme le précise le décret du 6 juillet 1882 : « Tout établissement public dinstruction primaire ou secondaire ou toute réunion décoles publiques comptant de deux cents à six cents élèves, âgés de douze ans et au-dessus pourra, sous le nom de bataillon scolaire, rassembler ses élèves pour les exercices militaires pendant toute la durée de leur séjour dans les établissements dinstruction. Le bataillon scolaire ne pourra être armé que de fusils conformes à un modèle adopté par le Ministre de la Guerre. Ces fusils, devront présenter les trois conditions suivantes : n’être pas trop lourds pour l’âge des enfants, comporter tout le mécanisme du fusil de guerre actuel, n’être pas susceptibles de faire feu, même à courte portée. Les fusils seront déposés à l’école. Pour les exercices du tir à la cible les élèves des bataillons scolaires, âgés de 14 ans au moins et que l’instructeur en chef aura désignés comme apte à y prendre part, seront conduits au stand ou au champ de tir et y seront exercés avec le fusil scolaire spécial. » Les activités d’instruction militaire se déroulent le jeudi ou le dimanche, sous la direction d’un instructeur militaire et en accord avec le directeur de l’école. Par manque de moyens, c’est fréquemment un instituteur qui joue le rôle d’instructeur militaire mais sa compétence est limitée puisque lui-même a été souvent exempté du service militaire. Des accessoires sont distribués et achetés pour l’équipement des enfants : uniformes et fusils en bois. Chaque bataillon est constitué de la réunion de 5 compagnies de 50 enfants, recrutés dans plusieurs écoles. Un drapeau est attribué par le ministre de la guerre à chaque bataillon, c’est l’école qui est la mieux notée aux exercices qui en a la garde. Les exercices de tir à balles réelles sont encadrés pour les élèves ayant atteint 14 ans. D’autres activités sont l’apprentissage de chants patriotiques et la formation aux défilés. Les bataillons scolaires participent au défilé militaire du 14 juillet. « Ceux qui ont vu manuvrer à Paris le bataillon du cinquième arrondissement à la fête du 14 juillet, ne doutent pas que l’enfant ne puisse, sans difficulté, arriver à l’âge du service militaire en connaissant parfaitement l’exercice, le tir, l’école de peloton, et même l’école de bataillon, ayant l’habitude de la marche et de la discipline. » La population accueille ces exercices avec bienveillance. En 1886, année où on enregistre les effectifs les plus élevés, 146 bataillons sont constitués, 49 départements sur 87 ont un ou plusieurs bataillons, 43 326 élèves sont incorporés dans ces bataillons. Oppositions Les milieux catholiques ne soutiennent pas lactivité des bataillons scolaires, arguant qu’ils retiennent les enfants le dimanche et rendent plus difficile leur instruction religieuse. Ils nacceptent pas la concurrence que leur font les bataillons scolaires auprès de la jeunesse. L’armée est, elle aussi, malgré son implication, de plus en plus réticente, s’inquiétant du délai qui sépare le bataillon scolaire du service militaire et évaluant l’instruction, donnée par des cadres souvent inexpérimentés, à un niveau laissant à désirer. Disparition et postérité À partir des années 1890, l’engouement semble passé, les critiques se font de plus en plus virulentes au sein du corps enseignant et les dépenses engendrées par les bataillons grèvent le budget des communes. L’activité des bataillons scolaires cesse progressivement entre 1890 et 1893. « Cest une institution à la fois puérile et dangereuse que les bataillons scolaires. Puérile, parce quen forçant les enfants à jouer au soldat, elle naboutit quà former au prix de sacrifices relativement considérables de ridicules automates. Dangereuse, parce quelle les éloigne des exercices corporels propres à favoriser la croissance et à préparer à larmée des éléments forts et musclés. » De nombreux bataillons scolaires se muent alors en associations qui renforcent l’Union des sociétés de gymnastique de France (USGF) alors que l’entrainement au tir perdure et bénéficie aux différentes associations de tir qui se sont constituées durant ces années. À partir de 14 ans, les enfants des bataillons scolaire peuvent s’exercer au tir réel, un arrêté de juillet 1893 abaisse l’âge des exercices de tirs à 10 ans et les encadre dans les programmes scolaires ; en 1896 est organisé le premier championnat national de tir scolaire. D’autres ouvrages et documents rares de la même provenance seront vendus prochainement sur les pionniers de la Gymnastique, de l’Education et de la Culture Physique, l’Escrime, etc.. L’item « Coll. J. DOMARD SPORTS TRES TRES RARE DIPLOME / BATAILLON SCOLAIRE PARIS 1886″ est en vente depuis le samedi 5 septembre 2015. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Vieux papiers\Autres ». Le vendeur est « amideslivres » et est localisé à/en Fontenay sous Bois. Cet article peut être livré partout dans le monde.
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Coll. J. DOMARD SPORT OLYMPIC GAMES PARIS 1924 IDENTITY CARD FRANCOIS GANGLOFF

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D’une très grande Rareté!! – Jeux Olympiques de Paris 1924 VIIIèmes jeux de l’Ere moderne Rare Carte d’Identité d’un célèbre concurrent Français : François GANGLOFF Il remportera deux médailles d’argent lors de ces jeux de 1924!! 1 feuillet 8x12cm papier fort Anneaux olympiques imprimés en couleurs en en-tête Petite Photo d’identité et signature au dos Usures et frottements divers, petites salissures ou taches claires. Ce document est unique , on excusera ces petits défauts tout à fait compréhensibles et normaux cf visuels… Vendu en l’état décrit, tel que trouvé, sans aucune restauration de ma part… On joint une Photographie (Collection Domard, tirage années 1970, retirage d’après une photo des années 20, indications manuscrites au dos par Jean Domard) de ce fort bel Athlète… Rare et très précieux document!! François Gangloff participe aux Jeux olympiques d’été de 1924 à Paris. Il y remporte deux médailles d’argent, l’une au saut de côté et l’autre au concours par équipes. D’autres médailles sportives, insignes et décorations diverses de la même provenance seront vendus prochainement… L’item « Coll. J. DOMARD SPORT OLYMPIC GAMES PARIS 1924 IDENTITY CARD FRANCOIS GANGLOFF » est en vente depuis le dimanche 21 juin 2015. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Vieux papiers\Autres ». Le vendeur est « amideslivres » et est localisé à/en Fontenay sous Bois. Cet article peut être livré partout dans le monde.
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