Lettre de l’Archeveque d’Aix Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du luc 1721

Lettre de l'Archeveque d'Aix Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du luc 1721

Lettre de l'Archeveque d'Aix Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du luc 1721
Lettre de l’Archeveque d’Aix Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du luc. Archeveque d’aix puis Archeveque de Paris. Lettre concernant la fourniture de drogues? Therebentine pendant la periode de la Grande Peste en Provence en 1721. Sur papier verge avec cachet de cire rouge archevêché. Usures des ans mais en bon etat.
Lettre de l'Archeveque d'Aix Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du luc 1721

Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal

Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal

Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
Belle provenance : succession de Félicité Baudelaire. Une demi-page sur un double feuillet in-8 avec adresse autographe. Restauration de la déchirure de décachetage. Taille 21 x 27 cm. Cette lettre fut rédigée la veille du dépôt légal des Fleurs du Mal le 12 juin 1857. La « copie » que Baudelaire promet de livrer est vraisemblablement son article sur Madame Bovary dont la publication fut retardée pendant quelques mois, sa longueur dans L’Artiste est exactement de huit colonnes, comme. Le précise dans la lettre. Le texte sera finalement publié le 18 octobre 1857. L’Artiste avait précédemment publié trois poèmes des Fleurs du mal peu avant notre lettre, le 10 mai 1857 : L’Héautontimoroumenos, L’Irrémédiable et Francisca mea laudes. Je vous enverrai la moitié de la copie à 2 heures, et je vous posterai la fin à l’heure du dîner. Ayez l’obligeance de me dire si cela peut suffire comme rapidité. Un total de 8 col. [colonnes] à peu près. Je suis sûr de mon exactitude. Quai des Augustins 55. Ou à la personne chargée de la mise en pages de l’Artiste. Baudelaire, très jeune, s’enticha d’elle. En 1846, âgé de 25 ans, le poète entreprit de courtiser sa belle-sour et lui envoya son Choix de maximes consolantes sur l’amour avec une lettre galante à demi-mot, dans laquelle il se présente comme « un partisan de l’amour d’Antony », autrement dit de l’adultère, et invite l’épouse de son demi-frère à « être [s]a providence dans la carrière qui s’offre à [lui] par le canal de l’amour. » Corr. Pour Claude Pichois, il s’agit là d’un « jeu gentiment pervers », voire d’une « ironique vengeance », visant à l’embarrasser et à provoquer son demi-frère, qui a approuvé sa mise sous tutelle. Que Baudelaire fût épris de Félicité ou non, il fit d’elle sa muse, puisqu’elle lui inspira un petit « cycle » de trois poèmes, étudiés récemment par Andrea Schellino – et qu’elle passe également pour avoir servi de modèle au personnage de Mme de Cosmelly dans la nouvelle La Fanfarlo, parue en 1847. Après la mort d’Alphonse, en 1862, Félicité renoua avec Caroline Aupick, installée à Honfleur. Ce fut elle qui tint Charles Asselineau au courant de l’état de santé puis de la mort de la mère de Baudelaire durant l’été 1871. Elle hérita d’une partie des biens de Mme Aupick en 1871, et en particulier de documents intimes et de lettres de jeunesse de Charles, qui furent conservés dans sa famille après sa mort en 1902. » (Source : Alde, notes à propos de « Souvenirs provenant de Félicité Baudelaire »).
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal

Année 1810, Lettre Manuscrite Période Napoléonique, Grande R@RIT@’-4422

Année 1810, Lettre Manuscrite Période Napoléonique, Grande R@RIT@'-4422

Année 1810, Lettre Manuscrite Période Napoléonique, Grande R@RIT@'-4422
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Année 1810, Lettre Manuscrite Période Napoléonique, Grande R@RIT@'-4422

Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey

Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey

Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey
Lettre autographe signée de Victor Hugo à Théodore de Banville. Une page in-8° sur papier bleu. « Mon poète, je vous aime, car vous êtes un grand cour en même temps qu’un grand esprit. Amicale et chaleureuse lettre de Victor Hugo à son ami Théodore de Banville, le félicitant de la parution de sa comédie Florise. 22 avril [Hauteville House, 1870]. C’est charmant, c’est gai, c’est marrant. Oh, le doux et sombre poème! J’en ai l’esprit épanoui et le cour serré! Je relirai souvent cette Florise. Par exemple, il y a une faute d’impression page 132, nous l’essairons pour nous l’essairions. Le poème exquis, embaumé, flamboyant, vivant est sorti de mes quatre vers comme la tulipe sort de l’oignon. La vôtre tulipe, à vous, a le parfum. Mon poète, je vous aime, car vous êtes un grand cour en même temps qu’un grand esprit. J’aurais besoin d’une apparition comme la vôtre dans ma solitude. Vous faites ouvre sur ouvre, bravo, il vous sort des étoiles de la tête. Je voudrais voir jouer Florise. Quelques semaines après cette lettre, le 5 septembre 1870, Victor Hugo revint enfin en France, mettant un terme à près de vingt années d’exil. La lettre vient avec un élégant cadre en bois noir à coins rebouchés et fenêtre au dos laissant apparaître le nom du destinataire de la main de Victor Hugo. (Verre anti-UV et anti reflet). On joint un exemplaire de l’édition originale de Florise (1870), contenant bien la faute que relève Victor Hugo, avec envoi autographe de Théodore de Banville à Paul Foucher, également proche de Victor Hugo.
Victor HUGO Lettre autographe signée Théodore de Banville Guernesey

TAVERNE Année 1807, LETTRE MANUSCRITE PÉRIODE NAPOLÉONIQUE, GRANDE R@RIT@’-4436

TAVERNE Année 1807, LETTRE MANUSCRITE PÉRIODE NAPOLÉONIQUE, GRANDE R@RIT@'-4436

TAVERNE Année 1807, LETTRE MANUSCRITE PÉRIODE NAPOLÉONIQUE, GRANDE R@RIT@'-4436
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CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel

CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel
CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel
CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel
CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel
CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel
CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel
CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel

CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel
Lettre autographe signée de Chateaubriand (François-René de Chateaubriand – 1768 -1848). Neuchâtel [Suisse] le, 30 août 1824. Sur un double feuillet. Trace de pliure et déchirure habituelle de décachetage sur le deuxième feuillet. Taille : 23 x 18,5 cm. Le 6 juin 1824, Chateaubriand est renvoyé du ministère des Affaires étrangères comme s’il avait «volé la montre du roi sur la cheminée». Dès lors, il devient l’ennemi implacable du gouvernement Villèle. Cette lettre et la présence de Chateaubriand à Neuchâtel s’inscrivent dans un contexte de crise: après avoir été successivement ambassadeur de France à Berlin et à Londres, Chateaubriand s’était vu nommer aux Affaires étrangères en 1822. Malgré ses « succès » (congrès de Vérone, guerre d’Espagne), il perdit son poste, le 6 juin 1824, n’ayant plus la faveur de Louis XVIII, ni celle de M. De Villèle, son principal ministre. L’écrivain quitte ses fonctions. Fièrement, il renonce à toute pension en dépit de ses difficultés financières. Sa femme, céleste de Chateaubriand qui est « toujours extrêmement animée contre ce qu’elle appelle l’ingratitude des uns et l’indignité des autres », prend le parti de s’éloigner de Paris (en prenant une maison en Suisse) et de son mari, dont les choix, dictés par l’honneur, provoquent chez elle de l’amertume. Après avoir installé sa femme, Chateaubriand rentre à Paris le lendemain. Neuchâtel, 30 août 1824. Je serai à Paris mon cher Monsieur de M. Je partirai d’ici demain mardi soir après la soirée de la porte de Paris. Je vous dirai toute ma négociation avec ma femme. Il vous faudra pour l’achever une lettre de l’archevêque. Madame est si animée contre tout ce que j’ai souffert que l’acquisition de la maison même à bien de la peine à me faire prendre le parti de revenir. Mais enfin nous en viendrons à bout avec le temps et de la patience.
CHATEAUBRIAND Lettre autographe signée Déboires 1824 Neuchâtel

Henri MARÉCHAL amusante lettre à Jules Barbier Amoureux de Catherine

Henri MARÉCHAL amusante lettre à Jules Barbier Amoureux de Catherine
Henri MARÉCHAL amusante lettre à Jules Barbier Amoureux de Catherine

Henri MARÉCHAL amusante lettre à Jules Barbier Amoureux de Catherine
La lettre évoque l’opéra-comique Les Amoureux de Catherine (date de création : 1876). « Ô le plus maréchiavélique? Mettez’les Amoureux de Catherine’. La profondeur de vos combinaisons me terrifie. L’Etoile et le berger me semble un mélange de Florian et Boissier – un titre de? L’Etoile me paraît pluys simple, plus gentils. Enfin décidez la question. Je vous le répète quand on a la double veine d’avoir un collaborateur qui fait les vers comme vous et qui comprend si bien le zonzon? Des feuilles dites musicales on? , on se laisse faire, on admire et on s’en trouve bien ». « Savez-vous (.) que moi aussi j’ai une vie hachée et que vous pouvez justement tomber sur un jour où je serais sorti. Ma gardienne qui a de la race ne s’occupe guère que du locataire du 1. Et de ceux du second (.). Mais les chats de gouttière comme moi ne sont pas dignes de ses regards et elle vous laissera monter mes 114 marches sans bien gare ». Envoi GRATUIT en FRANCE.
Henri MARÉCHAL amusante lettre à Jules Barbier Amoureux de Catherine

Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858

Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858

Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858
Paris, 7 décembre 1858. 9 heures du soir. Adresse autographe sur le 4e feuillet. Lettre signée deux fois paraphe des initiales « CB » sur le 4e feuillet. Rare cachet de cire entièrement et magnifiquement conservé. Lettre publiée à la correspondance établie par Claude Pichois. Gallimard, Pléiade, Tome 1, p. Intéressante lettre qui illustre parfaitement le chantage affectif permanent existant dans les relations de Baudelaire avec son éditeur ainsi que les sempiternelles acrobaties et fuites en avant financière dont souffrira Baudelaire jusqu’à la fin de sa vie. Lettre particulièrement graphique et visuelle, par sa taille (22 x 35,5 cm hors cadre), la conservation intégrale de son cachet, ses couleurs (le rouge vif du cachet et le bleu du timbre). En plus de la taille, la présence de l’heure exacte d’écriture couplée à l’urgence fébrile de Baudelaire offre un sentiment de présence saisissant. Taille : 22 x 35,5 cm hors cadre / 33 x 46,5 cm avec cadre. Notre lettre vient dans un élégant cadre noir et or, protégé par un entre-deux-verres anti-uv et anti-reflet. Mon cher ami, vous m’avez rendu bien heureux et maintenant vous me rendez très malheureux. Tout ce que contient votre lettre est très juste et vraiment irréfutable, sauf à la fin (l’expédient) qui est absurde. Cependant je réponds à votre lettre, parce qu’elle n’est, en somme, que la répétition d’objections que vous et moi n’avions également prévues et que j’espérais pouvoir lever ou vous faire trouver légères. Avant tout, deux choses : d’abord, si j’avais accompli toute la besogne qui représente toute la somme désirée, je n’aurais pas besoin d’implorer votre aide. Ensuite, remarquez que je ne m’étais pas dissimulé que c’était là un service exceptionnel; mais, en même temps, vous aviez compris que c’était pour moi une question de sécurité de jouissance immédiate, et conséquemment de travail plus actif. Ceci n’avait-il pas une valeur, une valeur moral au moins? Quand vous me demanderez quelque chose de difficile à accomplir, ou qui implique même un risque, je ferai mes efforts pour le faire. Maintenant, votre lettre : je vous ai dit, pour résumer brièvement: « j’ai un traité à accomplir; il me donne un délai de six mois ; je vous délègue le revenu impliqué dans le traité, et, pour vous répondre au cas de paresse ou de mort, je vous laisse un reçu de vos billets, avec la possibilité d’être remboursé sur un revenu d’une autre nature. Dans aucun des deux cas, je l’avoue, la concordance entre vos échéances et les miennes n’est absolument garantie. (Il n’est question, dans votre lettre, que de cette terrible concordance). Quand, dans notre conversation, vous avez soulevé cette objection, assez grave en effet pour vous, je vous ai répondu que je ne pouvais la résoudre que par le zèle et par la promesse que m’a faite de Calonne d’imprimer toujours et au fur à mesure que je lui enverrai de la matière. Encore quelques mots : rien de ce que je vous ai dit n’est absurde; vous ne doutez de rien de ce que je vous ai dit. Tâchez donc de trouver dans votre cour un nouveau moyen pour me donner le repos que je cherche si ardemment. Par exemple : billets de moi, payables chez ma mère (petite garantie ajoutée, c’est-à-dire l’horreur d’un protêt chez ma mère) et comme, après tout, Malassis resterait responsable comme endosseur, je lui ferais également les deux délégations en question, quelque absurde que cela puisse paraître. Ai-je besoin de vous dire que vous pouvez tirer sur moi, comme vous en aviez l’intention (je viens de penser à cette niaiserie), et que je vous prie simplement d’être exact? Comme vous l’avez l’esprit bizarre, je vous supplie de ne voir ici ni une épigramme ni une câlinerie. Vous avez eu tort de couronner l’explication de vos craintes par des récriminations contre les indiscrets. Pourquoi voulez-vous que je porte des fautes qui ne sont pas les miennes? Répondez-moi 22 rue Beautreillis, et tout de suite. Vous devinez sans doute dans quel état je suis. Bonjour à De Broise, j’espère bien que vous ne lui racontez pas tout cela. Si vous ne me répondiez pas 22, rue Beautreillis, la lettre ne m’arriverait que fort tard. Délegation des droits de Baudelaire résultant du traité conclu avec La Revue Contemporaine que Baudelaire avait proposé à Poulet-Malassis. Alphonse de Calonne, directeur de « La revue contemporaine ». En 1858, Baudelaire publia dans celle-ci deux articles »Le goût de l’infini » et »De l’idéal artificiel, le haschisch » qui allaient se retrouver dans »Les paradis artificiels ». 22, rue Beautreillis : adresse de Jeanne Duval, près de la place de la Bastille. Baudelaire pratiquait un système dit de » navette », dangereux exercice partagé également par son éditeur et quelques amis, avec lesquels il échangeait des billets de complaisance ne reposant sur aucune valeur avérée.
Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Poulet Malassis cachet 1858