AUTOMOBILE ANDRE CITROEN S. A. Documents 20 Sept. 1938 Bilans etc. Michelin

AUTOMOBILE ANDRE CITROEN S. A. Documents 20 Sept. 1938 Bilans etc. Michelin

AUTOMOBILE ANDRE CITROEN S. A. Documents 20 Sept. 1938 Bilans etc. Michelin
En date du 20 Septembre 1938 9 feuillets dactylographiés retenus par un trombone. Historique – Situation financière – bilans – capital – actionnaires. Etat général correct. Papier jauni, petites déchirures diverses sur bords, petits défauts minimes manques de papier divers. Rare et intéressant document administratif ancien. Provenant sans doute d’un ancien administrateur. Après la faillite du constructeur et sa reprise par Michelin. Citroën est un constructeur automobile français. Son nom en forme longue est Automobiles Citroën. L’entreprise a été fondée en 1919 par André Citroën. La marque a toujours été réputée pour ses technologies d’avant-garde et, à plusieurs reprises, elle a révolutionné le monde de l’industrie de l’automobile. Citroën a notamment créé la Traction Avant, l’utilitaire H, les 2 CV, DS, Méhari, SM, GS, CX, BX ou encore, la XM. Qui sont toutes des créations d’avant-garde. L’entreprise Citroën appartient depuis 1976 au Groupe PSA qui englobe également Peugeot et DS Automobiles, ainsi que Opel et Vauxhall depuis 2017. Son siège social est installé à Paris, rue Fructidor, et ses bureaux d’étude et de recherche à Vélizy-Villacoublay, La Garenne-Colombes, Carrières-sous-Poissy et Sochaux-Montbéliard. L’actuel président du directoire du groupe PSA est Carlos Tavares, ancien numéro deux de Renault. À la sortie de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il a fondé et dirigé une importante usine de fabrication d’obus, le polytechnicien André Citroën décide de créer, en 1919, sa propre marque d’automobiles. Il transforme son usine d’obus, complexe métallurgique construit en six semaines au printemps 1915 et situé sur l’actuel emplacement du parc André-Citroën, quai de Javel (actuel quai André-Citroën) dans le 15e arrondissement de Paris, pour la reconvertir dans la production de véhicules à moteur. Il absorbe le constructeur automobile Mors dont il est le directeur général administrateur depuis 1906, et industrialise le premier modèle de la marque : la Citroën Type A. Ce modèle est la première automobile européenne construite en série. La voiture bénéficie d’une publicité par le biais d’une affiche du dessinateur Mich. En 1919, il sort quotidiennement 30 voitures, pour un total. De 2 810 véhicules et 12 244 en 1920. En 1924, Citroën commence une collaboration avec l’ingénieur américain Edward Gowan Budd, qui a travaillé depuis 1899 au développement des carrosseries tout en acier pour les voitures de chemin de fer, et pour de nombreuses marques d’automobiles (Dodge etc). En 1925, Citroën industrialise par ce biais la première carrosserie « tout acier » entièrement fermée en Europe. Le succès est au rendez-vous mais la concurrence industrielle est forte et implique un très fort développement créatif, technique et industriel. En 1928, après la montée en puissance des sociétés industrielles françaises à la Bourse, elles représentent pour la première fois 3 des 5 premières capitalisations françaises et Citroën est la cinquième. Propriété quasi exclusive de son fondateur, Renault ne figure pas dans le classement. Citroën innove en matière de fordisme et de taylorisme avec des voitures bon marché, au détriment de ses bénéfices et des très importants coûts de développement, ruineux en pleine période de guerres mondiales et de crises. C’est également au cours de cette période que la banque « Lazard Paris », dorénavant installé rue Pillet-Will, devient un acteur important dans plusieurs sociétés industrielles françaises, auréolé de son succès chez Citroën. En effet, dès 1927, la banque apporte au constructeur automobile les fonds dont il a besoin, renégocie sa dette, par exemple en lui rachetant la Sovac (filiale de Citroën spécialisée dans la vente d’automobiles à crédit), qui lui servira plus tard à distribuer de nombreux crédits. Mais elle va plus loin en entrant dans son capital et en installant trois de ses membres au conseil d’administration (Raymond Philippe, André Meyer et Paul Frantzen). En 1933, lors des grèves et tandis qu’André Citroën souhaite diminuer les salaires de ses employés. Jacques Prévert écrit Citroën , texte qui sera lu à la foule des grévistes par le Groupe Octobre. Les relations entre les deux groupes se distendent par la suite et, en 1934 la banque ne peut empêcher la faillite de l’industriel. Les deux familles restent cependant liées, avec le mariage du fils d’André Citroën. Et de la dernière fille de David David-Weill. Le lancement révolutionnaire mais très coûteux de la Traction Avant, première carrosserie monocoque qui surclassera toutes ses rivales pendant 15 ans à partir de 1934, ne sauve pas la marque de la faillite. Fin 1934, les banques banque Lazard, etc. Et créditeurs perdent confiance et décident de ne plus suivre son sur-endettement chronique et ses importantes pertes financières, et de confier la gestion à son principal débiteur Pierre Michelin , du groupe Michelin, (second fils dÉdouard Michelin, cofondateur du groupe Michelin, un des principaux créanciers de Citroën) avec la mission très difficile de lui éviter la faillite. Par contre, dans son livre La Conjuration de Javel (publié en 1996), Bernard Citroën démontre que la dette était moins sévère que l’on avait dit, et que la marque aurait pu échapper à la faillite. Le 21 décembre 1934, Citroën est mis en liquidation judiciaire. Le principal créancier, Michelin, reprend la marque, sauve les 250 000 emplois, calme 1 500 créanciers et les milliers de petits porteurs mécontents. Pierre Michelin succède à André Citroën en juillet 1935, après 15 ans d’activité industrielle au sommet. Suivi par Pierre-Jules Boulanger en 1937 (à la suite du décès accidentel de Pierre Michelin). En 1938, lors de la fin de la convention collective de travail des ouvriers métallurgistes, les ouvriers entendent voir leurs salaires augmentés. Face au refus de la direction, les usines Citroën-Javel, Saint-Ouen et Levallois-Perret. Bientôt rejointes par d’autres partent en grève. Willy Ronis immortalise la militante CGTU, Rose Zehner en train de haranguer la foule. À la veille de l’action de grève (23 mars 1938). Nommée initialement Société anonyme André Citroën, l’entreprise a pris le nom de Citroën SA en 1968. En 1976, le gouvernement français demande à la famille Peugeot de sauver la marque aux chevrons une nouvelle fois en faillite, elle rachète alors 90 % du capital de Citroën à Michelin et ils forment ensemble le groupe PSA Peugeot Citroën, société à directoire et conseil de surveillance, la famille Peugeot en est actionnaire majoritaire jusqu’en 2014. En 1935, Michelin prend le contrôle de Citroën. Sa mission première va consister à rembourser les dettes laissées par André Citroën (qui décède d’un cancer le 3 juillet 1935). Pour cela, Michelin s’affaire à la poursuite du lancement commercial de la Traction, en version 7 et 11 CV. La version 22 CV à moteur V8 voulue par André Citroën ne verra jamais le jour, en raison de son coût jugé trop élevé par Michelin, car il y avait de trop nombreuses pièces spécifiques. De plus, les prototypes de la 22 avaient un comportement routier assez’sous-vireur’, deux des exemplaires de tests ayant été perdus dans des accidents. Tous les prototypes furent reconvertis. Aujourd’hui, cependant, quelques passionnés ont réalisé des répliques de la 22. La même année, Michelin lance le projet 2CV. But du projet : « motoriser » la France rurale, et ainsi vendre plus de pneus! En effet, si Michelin a choisi de racheter Citroën, c’est bien parce qu’il était le premier constructeur français et donc un des plus gros clients de Michelin, sinon le plus gros. Et, sachant qu’une voiture représente cinq pneus, en vendant une petite voiture économique, les ventes de pneus devaient décoller. Telle était la logique de départ du projet 2CV! C’est aussi l’origine d’un partenariat d’exclusivité avec Michelin, où toutes les voitures neuves Citroën sont chaussées par cette marque. Cet accord a depuis été remis en cause d’une part pour le problème logistique qu’il pose sur les lignes de montage communes aux modèles Peugeot et d’autre part dans le cadre de la mondialisation de l’industrie automobile, Michelin ne pouvant offrir le prix le plus bas sur tous les marchés émergents. En 1938, Michelin étend la gamme Traction vers le haut en lançant la 15 CV à moteur 6 cylindres. En septembre 1939, Michelin s’apprête à lancer la 2CV au Salon de Paris. Une présérie de 250 exemplaires avait été produite. Mais le déclenchement de la guerre compromet ce lancement. De ces préséries, il en existe encore cinq exemplaires aujourd’hui (dont un transformé en pick-up, au musée de l’Automobile Henri-Malartre de la Rochetaillée sur Saône, ce prototype a été vendu par Citroën et racheté par Monsieur Henri Malartre). Durant la Seconde Guerre mondiale, les usines Citroën tournèrent au ralenti en 1941 et 1942 et furent complètement arrêtées en 1943, du fait des bombardements alliés sur Paris. L’item « AUTOMOBILE ANDRE CITROEN S. A. Documents 20 Sept. 1938 Bilans etc. Michelin » est en vente depuis le mardi 26 juin 2018. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Vieux papiers\Autres ». Le vendeur est « amideslivres » et est localisé à/en Fontenay sous Bois. Cet article peut être expédié au pays suivant: France.
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