St Domingue. Expatriation. Correspondance GRAMMONT SAYVE. DE PONCHARRA. 1753

St Domingue. Expatriation. Correspondance GRAMMONT SAYVE. DE PONCHARRA. 1753
St Domingue. Expatriation. Correspondance GRAMMONT SAYVE. DE PONCHARRA. 1753

St Domingue. Expatriation. Correspondance GRAMMONT SAYVE. DE PONCHARRA. 1753
2 lettres manuscrites de Grenoble, le 13 septembre & 15. Par Madame de Grammont Sayve, adressée à M. Pierre Roux à Marseille. Je ne puis que vous rendre des grâces infinies, Monsieur, de l’extrême bonté avec laquelle vous voulez bien à ma prière vous charger de tout l’embarras qu’entraine la succession de Sr Galle, je comprends qu’ils sont grands et qu’il faut toute votre disposition à faire du bien, et à m’obliger pour les prendre sur vous, je joins ici les 2 procurations demandées par votre lettre, vous ferez s’il vous plait une note des ports tant de celles que je vous adresse que de celle que vous recevrez de la Martinique pour cette même affaire dont vous vous payerez sur les effets qui doivent passer entre vos mains, de même que tous les autres frais qui se trouveront à faire, j’aurai encore, mon cher Monsieur, un autre plaisir à vous demander auquel je suis persuadée que la générosité de votre coeur vous engagera à vous prêter. L’ainé des 3 enfants d’une famille de gentilshommes de cette province ayant perdu son père qui était Commissaire dans l’Artillerie, et n’ayant pour ainsi dire rien laissé à sa veuve pour élever ses enfants qu’il laissait parce qu’il avait avait mangé tout son bien au service, cet ainé dit se prends le party de s’en aller à St Domingue pour y chercher fortune ; d’autant plus que sa naissance étant inconnue en ce pays là, il pourra se prêter sans indécence au moyen de gagner sa subsistance, il s’appelle Pontcharra, sa mère et d’une naissance plus distinguée de Dauphiné, il peut avois aux environs de 20 ans, je lui donnerai une lettre pour vous lorsqu’il partira parce qu’il passera par Marseille, comme j’imagine que vous ne pouvez manquer d’avoir des connaissances en ce pays là, dans ce cas je vous serai très obligée de lui donner quelques lettres de recommandation pour quelqu’un qui puisse aider de ses conseils son établissement et sa conduite. Je crois que c’est un jeune homme bien lézardé ayant oui dire que ses moeurs étaient fort corrompues, mais tout cède à la nécessité d’avoir du pain, je vous renouvelle, Monsieur, tous les sentiments… Lettre du 15 9bre 1753. « Le Courrier de Provence, Monsieur qui est party. Vous porte une lettre de ma part qui vous annonce la prochaine arrivée du jeune de Pontcharra, je lui donne celle cy pour se présenter à vous, un homme de condition que la mauvaise fortune réduit à aller chercher une subsistance dans un pays aussi éloigné de sa patrie. Et qui y arrivera tombant des nues est par lui même un sujet assez digne de considération, pour que toute personne, qui a un peu d’humanité n’en soit pas touché à plus forte raison quelqu’un qui comme vous, a des sentiments, par conséquent, je crois, inutile de renouveler aujourd’huy la prière que je vous ai fait par ma précédente lettre de vouloir lui procurer par vous ou par vos amis, les secours et les recommandations qui pourront en dépendre… Lettre avec adresse et cachet aux Armes. 2 lettres sur papier vergé filigrané de l’époque, encre noire, pliures et en bon état. Cornette de la compagnie colonelle… De La Croix de Chevrière, comte de Sayve.
St Domingue. Expatriation. Correspondance GRAMMONT SAYVE. DE PONCHARRA. 1753

1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE

1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE

1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE
TOUSSAINT LOUVERTURE GÉNÉRAL EN 1802. EXPEDITION DE ST DOMINGUE. Récit manuscrit de 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE. Journal historique de ma campagne en Amérique (ST DOMINGUE) commencé le 19 nivôse an X et fini le 3 floréal de cette meme année (janvier au 23 Avril 1802). E ugène LACOMBE SAINT MICHEL officier de marine fils du général. Rare et unique manuscrit sur 7 grandes pages in folio (27cm x 18cm) avec une fine écriture serrée mais bien lisible. RÉCIT DE SON PASSAGE À SAINT-DOMINGUE LORS DE L’EXPÉDITION DU GÉNÉRAL LECLERC CONTRE TOUSSAINT-LOUVERTURE. Officier de Marine, fils du général et homme politique, le jeune Lacombe-Saint-Michel s’embarqua sur la corvette La Badine dans l’escadre du contre-amiral Ganteaume chargé de transporter un renfort de 3000 hommes de troupes à Saint-Domingue. Il raconte comment, partis de Toulon, ils furent jetés sur les côtes d’Afrique par une tempête, décrit ensuite en détail la traditionnelle cérémonie de baptême du passage de la ligne du tropique, et indique les vaisseaux rencontrés durant la traversée (un sloop américain, des navires anglais pris en chasse, l’escadre de Cadix commandée par l’amiral Linois). Il relate ensuite ses 16 jours à Saint-Domingue, puis sa traversée de retour jusqu’à Cherbourg et Brest. Il se montre très critique à l’égard de l’amiral Villaret de Joyeuse qu’il rend responsable du naufrage d’un navire en rade du Cap et surtout de l’incendie de cette ville. QUELLE FUT NOTRE SURPRISE ET NOTRE HORREUR, NOUS NE VÎMES DE LA BELLE VILLE DU CAP QUE DES DÉCOMBRES ENCORE FUMANTS DE L’INCENDIE QUE LES NOIRS AVAIENT FAIT , la belle et riche plaine du Cap était couverte d’une épaisse fumée occasionnée par la flame qui dévorait les habitations et les plantations des canes à sucre. LE SOIR NOUS DÉBARQUÂMES NOS TROUPES DE PASSAGE , ELLES SE MIRENT DE SUITE EN MARCHE, et furent renforcer une division qui devait attaquer le landemain. Le 29 je fus à terre, je croyais m’y aigueyer, mès les visages en pleurs qui regrétaient l’un les auteurs de ses jours, l’autre sa femme & ses enfants, et les ruines fumantes des maisons qui n’a-guaire étaient l’asile de la volupté, inspiraient un tristesse telle que toute âme sensible partageait… Je causais avec beaucoup d’officiers, voici les détails que j’eus des événements passés dans la colonie depuis l’arrivée de l’armée. Notre escadre se présenta devant la rade du cap le 15 ou le 16 pluviôse [an X, 4 ou 5 février 1802], l’amiral envoya à TOUSSAINT-LOUVERTURE un petit cutter pour lui porter les dépêches du Gouvernement et lui faire connaître ses intentions pacifiques , Toussaint rejeta l’une et ne crut pas à l’autre, mais il n’était pas en état de deffence, et n’avait pris aucunes mesures pour incendier la ville. Si l’amiral était entré et avait débarqué les troupes aux ordres du gal Leclerc, la colonne se serait rendue, et aurait empêché la perte de beaucoup de braves, mais il resta trois jours à parlementer, pendant ce tems les nègres évacuaient tout ce qui leur plaisait, et préparaient l’incendie, et emmenai[en]t les blancs dans les mornes.. Le 19, l’amiral voyant que Toussaint ne vouloit écouter aucune proposition, se décida à donner dans la rade , les vaisseaux de la tête essuyèrent le feu du fort Picolet situé à l’entrée de la passe et du fort St-Michel situé au fond de la rade , une seule de leur volée suffi t pour atteindre celui de Picolet, les nègres l’abandonnèrent et se réfugièrent dans les mornes , le fort St-Michel continuait toujours son feu , un vaisseau fut s’embosser devant lui , à la 4ème volée il fut abandonné, les troupes débarquèrent de suite, elles n’éprouvèrent aucune résistance , TOUSSAIN S’ÉTAIT ENFUI APRÈS AVOIR MIS LE FEU À LA VILLE ET EMMENAIT AVEC LUI 16000 BLANCS , CES MALHEUREUX ONT ÉTÉ EN PARTIE ÉGORGÉS , ON LES METTAIENT SUR DES TABLES ET Y ÉTAIENT ÉGORGÉS COMME DES BÊTES. Une partie de l’armée s’occupa à rétablir le calme dans la ville et à etteindre l’incendie, l’autre se mit en campagne, poursuivit les noirs jusqu’à l’entrée des mornes. L’amiral Vilaret au moment de l’attérage avait expédié le contre-amiral Lacrosse avec huit vaisseaux, débarquer des troupes au Port-au-Prince , il n’imita pas son chef, opéra de suite sa dessente, et par là sauva la ville du pillage et de l’incendie , un v[aisse]au fut envoyé au Port-de-Paix pour y opérer un débarquement, il éprouva une vigoureuse résistance , nous perdîmes beaucoup de monde, néanmoins le débarquement eut lieu… Le 29 [pluviôse an X18 février 1802], LES FORTS DU PORT DE PAIX ÉTAIENT ÉTAIENT TOUJOURS AU POUVOIR DES NOIRS. Le gal envoya une division de frégates et un vaisseau commandée par le général Linois, ayant à bord des troupes de débarquement… Elle fit sa débarque , le général commandant la division de terre aidé de ce renfort fi t une nouvelle tentative, nos troupes donnèrent l’assaut, mais elles furent repoussées avec perte de 8 à 900 hommes , le lendemain LE Gal NOIR NOMMÉ MAUREPAS ayant eu connaissance des bons traitements que nous faisions à ses camarades qui avaient posé les armes demanda aussi à les rendre. Sa proposition fut acceptée avec grand plaisir. LONGUE SUITE A DECOUVRIR. L’item « 1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE » est en vente depuis le mardi 19 décembre 2017. Il est dans la catégorie « Collections\Militaria\Documents, revues, livres\Napoléon\ 1er, 2nd empire ». Le vendeur est « totobook » et est localisé à/en Aoste. Cet article peut être livré partout dans le monde.
  • Pays, Organisation: France
  • Type: Document
  • Période: 1751-1815
  • Service: Armée de terre
  • Sous-type: DOCUMENT

1802 ST DOMINGUE récit manuscrit 4 mois de combats contre TOUSSAINT LOUVERTURE