Lettre écrite de l’Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun

Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun

Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun
Lettre écrite d’Isle de France (Ile Maurice) en 1794. Huissier Belhomme à sa femme, à Châteaudun. Longue lettre de 12 pages (manque le début) dans laquelle il explique que, faute de pouvoir trouver un emploi sur quelque navire, le bonheur de revoir son pays est encore loin de lui. Belhomme, qui effectue un service de garde nationale, explique comment il a pu mettre 50.000 livres de côté en se livrant à un petit commerce, en parallèle de son emploi d’huissier, avec la confiance des négociants locaux. J’ai travaillé à faire des affaires peu considérables à la vérité, mais fréquentes et avec bénéfices, sans avoir jamais éprouvé que trois pertes que j’ai faites de trois actions de chacune 3000 # sur les corsaires. J’ai acheté une maison qui me coûte 40 mille livres, j’ai fais pour 12.000 # de réparations. J’en refuse en ce moment 80 mille livres. J’ai trois esclaves, dont un tailleur, un cuisinier, un autre domestique. J’en ai refusé trente mille livres. J’ai un mobilier de quinze mille livres. Il m’est dû trente mille livres, j’ai environ vingt quatre mille livres tant en marchandises qu’en billets. J’ai vingt mille livres comptant. Si le décret relatif aux esclaves vient ici, j’aurai trente milles livres de moins. Si avec cela la paix arrive, les maison, marchandises et autres objets pourront bien diminuer de valeur, si je ne suis pas payé sur tout ce qui m’est dû. Avec tout ces si, ma petite fortune pourra bien se réduire à 100.000 #. Je n’ai jamais voulu risquer si gros jeu, je craignais d’être malheureux. Il évoque le conflit avec les Anglais, qui font courir le bruit faux qu’ils se sont emparés de l’île. Il y a 8 jours qu’un navire américain nous confirma ce que 5 jours avant un autre navire américain nous avait appris, que les Robespierre étaient devenus traîtres, qu’ils avaient été guillotinés comme conspirateurs aspirant à la dictature, que quarante frégattes françaises croisaient depuis la cap finister jusqu’à la manche, qu’elles avaient fait environ 300 prises sur nos ennemis, que quarante-deux vaisseaux de guerre avec 12 frégattes sont dans la radde de Brest preste à faire voile, que nous avons pafsé le Rhin, que la goideloupe, le cap français et autres parties de l’amérique sont reprises, que nos succès enfin sont tels que les puissances coalisées demandent la paix…
Lettre écrite de l'Ile Maurice (1794). Robespierre. Esclavage. Châteaudun