Georges BRASSENS (1921 1981), auteur, compositeur, interprète français. Manuscrit autographe dune chanson inédite. (Années 70) ; 1 page ½ in-4° sur papier quadrillé comportant des trous de classeur en marge sans atteinte au texte. Manuscrit retrouvé dune chanson inédite des années 70, mise en musique par Claude Duguet après la mort de lartiste, sous le titre « Le mécréant repenti ». Très beau texte où lon retrouve un des sujets favoris de Brassens : léglise, le curé, les bigotes et les bigots et la morale de la fin qui est à rapprocher de la célèbre chanson de lAuvergnat. « Le mécréant repenti » est référencée dans les chansons retrouvées page 595. « Ne vous fiez plus à ma glott. Pour crier « A bas la calott! Me voici réduit à néant. Chantait un pauvre mécréant. Et sauf en cas de restriction. Je boufferai plus du curé. Qui fut mon menu préféré jadis. Parce quun enfant de putain. De moine, un foutu calotin. Ma quasiment sauvé la vie. Certain jour que le diable fit. Certain jour que jétais entré. Dans lantre de ce tonsuré. Pour faire main basse dessus car javais des visées dessus. Le tronc qui me semblait cossu. Armé dun petit bout de bois. Soigneusement enduit de poix. Je pêchais petit à petit. Le contenu du tronc susdit. Javais déjà pris tout un tas. De fausse pièces -ah les Judas. Et de douzaines de boutons. De culottes -ah les faux-jetons. Hélas une enfant de marie. Salope qui mavait surpris. Ameuta le corps (chur le banc) tout entier. Des grenouilles de bénitier. Les bigotes et les bigots. Préparant déjà les fayots. Sans rémission voulaient me faire. Descendre avant terme aux enfers. En entendant tout ce bordel car le curé reposa sa coupe sacrée et fonça me sauver. Le curé sautant de lautel. Accourut me sauver la mis. Qui semblait un peu compromise. Il a dit que Dieu lui pardonn. Ce quil a pris je le lui donn. Et puis quil est pauvre il sensuit. Que le banc du pauvre est à lui. Et cela dut ce ratichon. Ce satané fils de cochon. Retourna boire avec délic. Ce qui restait dans son calic. Et depuis ces péripéties. Moi qui suis athée Dieu merci ne crois pas au messie. Je vais parfois ouïr un bout. De la messe à ce marabout. Il faudrait voir ce petit air. Quand entre le pater noster. Et le je vous salue marie. Dun il complice il me sourit. Quand il fait un signe de croix. Il me ladresse et de surcroit. Quand son goupillon tance leau. Bénite il me vise salaud. Ne vous fiez plus à ma glott. Pour crier ah bas la calott. Quand un corbeau vient à passer. On ne mentend plus croasser. Jai plus le cur de croasser ». L’item « Georges BRASSENS Chanson autographe inédite » est en vente depuis le mercredi 14 juin 2017. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités musicales ». Le vendeur est « cyril2472″ et est localisé à/en LYON, Rhône-Alpes. Cet article peut être livré partout dans le monde.
Georges BRASSENS Chanson autographe inédite
Georges BRASSENS (1921 1981), auteur, compositeur, interprète français. Manuscrit autographe dune chanson inédite. (Années 70) ; 1 page ½ in-4° sur papier quadrillé comportant des trous de classeur en marge sans atteinte au texte. Manuscrit retrouvé dune chanson inédite des années 70, mise en musique par Claude Duguet après la mort de lartiste, sous le titre « Le mécréant repenti ». Très beau texte où lon retrouve un des sujets favoris de Brassens : léglise, le curé, les bigotes et les bigots et la morale de la fin qui est à rapprocher de la célèbre chanson de lAuvergnat. « Le mécréant repenti » est référencée dans les chansons retrouvées page 595. « Ne vous fiez plus à ma glott. Pour crier « A bas la calott! Me voici réduit à néant. Chantait un pauvre mécréant. Et sauf en cas de restriction. Je boufferai plus du curé. Qui fut mon menu préféré jadis. Parce quun enfant de putain. De moine, un foutu calotin. Ma quasiment sauvé la vie. Certain jour que le diable fit. Certain jour que jétais entré. Dans lantre de ce tonsuré. Pour faire main basse dessus car javais des visées dessus. Le tronc qui me semblait cossu. Armé dun petit bout de bois. Soigneusement enduit de poix. Je pêchais petit à petit. Le contenu du tronc susdit. Javais déjà pris tout un tas. De fausse pièces -ah les Judas. Et de douzaines de boutons. De culottes -ah les faux-jetons. Hélas une enfant de marie. Salope qui mavait surpris. Ameuta le corps (chur le banc) tout entier. Des grenouilles de bénitier. Les bigotes et les bigots. Préparant déjà les fayots. Sans rémission voulaient me faire. Descendre avant terme aux enfers. En entendant tout ce bordel car le curé reposa sa coupe sacrée et fonça me sauver. Le curé sautant de lautel. Accourut me sauver la mis. Qui semblait un peu compromise. Il a dit que Dieu lui pardonn. Ce quil a pris je le lui donn. Et puis quil est pauvre il sensuit. Que le banc du pauvre est à lui. Et cela dut ce ratichon. Ce satané fils de cochon. Retourna boire avec délic. Ce qui restait dans son calic. Et depuis ces péripéties. Moi qui suis athée Dieu merci ne crois pas au messie. Je vais parfois ouïr un bout. De la messe à ce marabout. Il faudrait voir ce petit air. Quand entre le pater noster. Et le je vous salue marie. Dun il complice il me sourit. Quand il fait un signe de croix. Il me ladresse et de surcroit. Quand son goupillon tance leau. Bénite il me vise salaud. Ne vous fiez plus à ma glott. Pour crier ah bas la calott. Quand un corbeau vient à passer. On ne mentend plus croasser. Jai plus le cur de croasser ». L’item « Georges BRASSENS Chanson autographe inédite » est en vente depuis le mercredi 14 juin 2017. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités musicales ». Le vendeur est « cyril2472″ et est localisé à/en LYON, Rhône-Alpes. Cet article peut être livré partout dans le monde.