Lettre autographe signée « C. », 15 décembre (1859), à son éditeur Auguste Poulet-Malassis, 1 page in-8, adresse avec timbre. Intéressante lettre de Charles Baudelaire à son éditeur au sujet notamment de ses traductions dEdgar Allan Poe. « Jai reçu le salaire de lopium ». « Vous ne vous donnez même pas la satisfaction banale des reproches. Vous êtes un Ami parfaitement généreux, et dune manière absolue, en toute circonstance, si désagréable quelle soit, vous pouvez compter sur mon dévouement. Mais vous oubliez dans votre départ précipité, de me renvoyer, tout signé de vous, le. Reçu qui implique à la fois que jai reçu le salaire de lopium, et que je vous lai transmis. Or, je dîne demain soir chez De Calonne, et la première chose quil va me demander, cest si jai ce reçu. Quel est donc ce nouveau malheur? Nous aurons à discuter lopportunité dun procès à faire (pour moi) à Michel Lévy. Il sagit des Notices, du Corbeau, de lAnge du bizarre, dEleonora, et dEvènement à Jérusalem. Demain je verrai Pincebourde. Dans cette lettre, Baudelaire évoque avec lexpression « salaire de lopium »son texte « Enchantements et tortures de Lopium » qui paraîtra quelques semaines plus tard dans La Revue Contemporaine du 15 janvier 1860 ; revue dirigée par Alphonse de Calonne. Texte qui au demeurant intègrera son ouvrage Les Paradis artificiels. Baudelaire mentionne aussi ses ennuis judiciaires avec léditeur Michel Lévy qui refusait de permettre la réimpression de ses travaux sur Edgar Allan Poe. L’item « CHARLES BAUDELAIRE / LETTRE AUTOGRAPHE (1859) / TRADUCTIONS D’EDGAR ALLAN POE » est en vente depuis le mercredi 30 mai 2018. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques ». Le vendeur est « autographes-historiques » et est localisé à/en Paris, Ile-de-France. Cet article peut être livré partout dans le monde.
Charles Baudelaire / Lettre Autographe (1859) / Traductions D’edgar Allan Poe
Lettre autographe signée « C. », 15 décembre (1859), à son éditeur Auguste Poulet-Malassis, 1 page in-8, adresse avec timbre. Intéressante lettre de Charles Baudelaire à son éditeur au sujet notamment de ses traductions dEdgar Allan Poe. « Jai reçu le salaire de lopium ». « Vous ne vous donnez même pas la satisfaction banale des reproches. Vous êtes un Ami parfaitement généreux, et dune manière absolue, en toute circonstance, si désagréable quelle soit, vous pouvez compter sur mon dévouement. Mais vous oubliez dans votre départ précipité, de me renvoyer, tout signé de vous, le. Reçu qui implique à la fois que jai reçu le salaire de lopium, et que je vous lai transmis. Or, je dîne demain soir chez De Calonne, et la première chose quil va me demander, cest si jai ce reçu. Quel est donc ce nouveau malheur? Nous aurons à discuter lopportunité dun procès à faire (pour moi) à Michel Lévy. Il sagit des Notices, du Corbeau, de lAnge du bizarre, dEleonora, et dEvènement à Jérusalem. Demain je verrai Pincebourde. Dans cette lettre, Baudelaire évoque avec lexpression « salaire de lopium »son texte « Enchantements et tortures de Lopium » qui paraîtra quelques semaines plus tard dans La Revue Contemporaine du 15 janvier 1860 ; revue dirigée par Alphonse de Calonne. Texte qui au demeurant intègrera son ouvrage Les Paradis artificiels. Baudelaire mentionne aussi ses ennuis judiciaires avec léditeur Michel Lévy qui refusait de permettre la réimpression de ses travaux sur Edgar Allan Poe. L’item « CHARLES BAUDELAIRE / LETTRE AUTOGRAPHE (1859) / TRADUCTIONS D’EDGAR ALLAN POE » est en vente depuis le mercredi 30 mai 2018. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques ». Le vendeur est « autographes-historiques » et est localisé à/en Paris, Ile-de-France. Cet article peut être livré partout dans le monde.