TOUTE PREMIÈRE VERSION DE LHYMNE NATIONAL FRANÇAIS. Livret de 4 pages. 12 cm x 19 cm. IMPRIMÉ LE 14 JUILLET 1795. « VIVRE LIBRE OU MOURIR ». De lImprimerie de Bouysquet et Offray. Place de la Maison Commune. LAn 4 de la République. La Marseillaise, hymne national français adopté par la Convention nationale le 14 juillet 1795 , pas encore connu sous renom mais sous celui de « chanson patriotique ». Claude-Joseph Rouget, alors officier de Génie sous la Révolution en est lauteur. Plus connu sous le nom de Rouget de lIsle, également compositeur et poète, avait déjà écrit plusieurs chants patriotiques dont notamment lHymne à la Liberté inspiré par la prise de la Bastille. « Monsieur Rouget de l Isle, faites-nous quelque beau chant pour ce peuple soldat qui surgit de toutes parts à lappel de la patrie en danger et vous aurez bien mérité de la Nation ». Voilà ce que lui tint comme propos le commanditaire de ce chant, le baron de Dietrich, afin dexhorter les troupes au combat. « Inspirées par une affiche de la «Société des Amis de la Constitution», les six premières strophes du futur hymne national français sont écrites par Rouget dans la nuit, puis entonnées dès le lendemain chez le maire, sous le nom de Chant de guerre pour l’armée du Rhin , qui deviendra ensuite le Chant de marche des volontaires de l’armée du Rhin. Joué publiquement le 29 avril, il est adopté et diffusé par les soldats de la garnison, puis publié à Strasbourg avec une dédicace au commandant en chef de cette armée, le maréchal Luckner. Ironie de l’histoire, celui-ci sera guillotiné deux ans plus tard, tout comme Dietrich Contrairement à ses autres compositions, Rouget de Lisle ne signe pas le chant, ce qui a entraîné de nombreuses spéculations sur sa paternité. Sans le docteur François Mireur, il serait resté un simple hymne militaire à la gloire de la Révolution. Venu à Marseille pour organiser la marche des soldats volontaires du Midi, ce futur général de Bonaparte l’entonne lors d’un dîner donné en son honneur par le Club des amis de la Constitution, le 22 juin 1792. Devant l’enthousiasme général, il est publié dès le lendemain par le Journal des départements méridionaux. Un tirage est ensuite distribué en juillet aux soldats volontaires, qui en font leur chant de marche. C’est donc tout naturellement qu’il est sur leurs lèvres à leur arrivée à Paris, le 30 juillet. La foule le baptise alors Le Chant des Marseillais puis La Marseillaise , en hommage à ces volontaires qui le lui ont fait découvrir. Un 7e couplet, celui du «couplet aux enfants» («Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus») est alors ajouté, et le 8e couplet, jugé trop religieux («Dieu de clémence et de justice, vois nos tyrans, juge nos curs»), est supprimé en 1792 par le ministre de la Guerre. Malgré la concurrence d’un autre chant patriotique, Le Réveil du peuple , le succès de La Marseillaise est tel qu’elle est décrétée chant national par la Convention, le 14 juillet 1795. Sources : Anne -Laure Debaecker. L’item « L43-LA MARSEILLAISE-ROUGET DE L’ISLE-CHANSON PATRIOTIQUE-14 JUILLET 1795″ est en vente depuis le vendredi 21 juin 2019. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques ». Le vendeur est « oldpapergallery » et est localisé à/en Bordeaux. Cet article peut être livré partout dans le monde.
- Nombre de documents: 4
- Objet modifié: Non
- Type: Livret imprimé
- Epoque: Révolution
- Pays de fabrication: France
- Thème: Musique
- Nombre de pages: 1