Tres Rare & Authentique Document Historique Signe Marie-louise De Rohan 1750
[DOCUMENT AUTOGRAPHE HISTORIQUE XVIIIe]. Par Marie-Louise de Rohan. Magnifique cachet de cire rouge. Aux armes de deux grandes maisons princières. Titre : Comtesse de Marsan. Gouvernante des enfants de France. Père : Jules-François-Louis de Rohan, prince de Soubise. Mère : Anne-Julie-Adélaïde de Melun. Conjoint : Gaston-Jean-Baptiste de Lorraine. Marie-Louise-Geneviève de Rohan (Paris, 7 janvier 1720-Ratisbonne [Allemagne], 4 mars 1803). Également connue sous le nom de Madame de Marsan, est une aristocrate française. Elle fut gouvernante de Louis XVI et de ses frères et surs. Sur du prince de Soubise et d’un maréchal de France, elle avait pour nièce Charlotte, princesse de Condé. Marie-Louise est la seule fille de Jules-François-Louis de Rohan, prince de Soubis. Et d’Anne-Julie-Adélaïde de Melun. Charles (16 juillet 1715-4 juillet 1787), duc de Rohan-Rohan, prince de Soubise. François-Armand-Auguste (1er décembre 1717-28 juin 1758), cardinal de Soubise, prince de Tournon. François-Auguste (16 septembre 1721-6 août 1736), comte de Tournon. René de Rohan (26 juillet 1723-7 février 1743), abbé de Luxeuil. Après la mort de ses parents de la petite vérole en 1724 à Paris, ses frères et elle partent vivre à Versailles avec leur oncle, Hercule-Mériadec de Rohan, prince de Guéméné. Son grand frère Charles avait le même âge que Louis XV et deviendra par la suite son ami. Le 4 juin 1736, Marie-Louise, baronne de Belvoir (Doubs), comtesse de Walhain (Belgique), arrière petite-fille de Charles IV de Lorraine et de Béatrix de Cusance, épouse Gaston de Lorraine, comte de Marsan (17211743). Le mariage a lieu dans la chapelle de l’hôtel de Mayenne par son grand-oncle le cardinal de Soubise. Son mari était le frère de Louise de Lorraine, la femme du duc de Bouillon. Alors qu’elle n’a que 23 ans, Marie-Louise devient veuve après le décès de son mari dû à la petite vérole, il est emporté peu après ses propres parents. Par la suite, elle mène une vie pieuse et retirée. Le couple n’eut pas d’enfant survivant. Veuve, la rumeur dit qu’elle eu pour amant Louis-Guillaume Le Monnier, le médecin de Louis XV. Depuis 1727, la charge de gouvernante des enfants de France était occupée par un membre féminin de la famille de Madame de Marsan. Son arrière-grand-mère, Charlotte de La Mothe-Houdancourt dite « Madame de Ventadour », était la gouvernante des enfants de Louis de France, duc de Bourgogne, de Louis XV. Puis des enfants de Louis XV. En 1735, Madame de Ventadour démissionne de sa charge qui va à la tante de Madame de Marsan. Lorsque Madame de Tallard meurt en 1754, Marie-Louise est nommée à la charge qu’occupait sa tante comme gouvernante des enfants royaux et prend soin de l’éducation des dix enfants de Louis XV. Veuve et sans enfants, Madame de Marsan restera gouvernante pendant vingt-deux ans et éduque le futur Louis XVI et ses frères et surs. Son préféré était le comte de Provence qui, en retour, l’appelait « ma chère petite chère amie ». Le duc de Berry, futur Louis XVI, ne la porta jamais vraiment dans son cur et, une fois sacré roi, il refusera toujours d’assister aux fêtes qu’elle organisait pour la famille royale. À partir de 1763, lorsque le comte d’Artois, âgé de 7 ans, « passe aux hommes », Marie-Louise se consacre à l’éducation de Clotilde (dite « Madame Clotilde ») et Élisabeth de France (dite « Madame Élisabeth »), les deux dernières enfants de la fratrie, à qui elle entend donner une éducation complète, telle qu’en reçoivent les garçons, chose novatrice pour l’époque. Grâce à son appui son amie la marquise de La Ferté-Imbault, fille de Madame Geoffrin, deviendra préceptrice de philosophie des deux princesses. Marie-Louise abandonne en 1771 l’éducation de Madame Élisabeth, fillette rebelle et colérique, à deux sous-gouvernantes, Mmes de Mackau et d’Aumale, afin de se consacrer à Madame Clotilde, jeune fille docile et studieuse, mais pourvue d’un physique ingrat (les courtisans la surnomment « Gros Madame »), qui est fiancée à Charles-Emmanuel IV de Savoie. Et deviendra reine de Piémont-Sardaigne. En 1775, Marie-Louise accompagne Madame Clotilde en Savoie lorsque celle-ci se marie. À son retour, le couple royal, Louis XVI et Marie-Antoinette, n’a pas encore d’enfants, Marie-Louise n’a plus la responsabilité que de Madame Élisabeth, qui ne l’aime guère et lui préfère Mme de Mackau. Elle conserve sa charge de gouvernante jusqu’en 1776, période à laquelle un certain nombre de nobles quitte la Cour en raison du dédain qu’éprouvait Marie-Antoinette pour l’étiquette formelle alors en vigueur. Marie Louise quitte sa charge en faveur de sa nièce, la princesse de Guéméné, la femme d’Henri-Louis-Marie de Rohan, prince de Rohan-Guéméné. En 1777, Marie-Louise use de son influence auprès de Louis XVI pour que son cousin le cardinal Louis-René de Rohan soit nommé Grand aumônier de France. En 1785, elle sera touchée par la disgrâce de celui-ci à la suite de l’Affaire du collier de la reine. En 1786, elle vend des biens, dont la baronnie et le château de Joyeuse. À Cerice de Vogüé pour 100.000 livres en 1788. En 1789, au début de la Révolution française, Marie Louise quitte la France. Elle laisse derrière elle le superbe hôtel de la rue Neuve-Saint-Augustine à Paris. Elle meurt en exil à Ratisbonne à l’âge de 83 ans. Mademoiselle de Soubise (7 janvier 1720 4 juin 1736). Comtesse de Marsan (4 juin 1736 2 mai 1743). Comtesse douairière de Marsan (2 mai 1743 4 mars 1803). 1 feuillet de papier vergé, plié en son centre. Paris, 16 Août 1750. Par sa brillante alliance avec un prince de la maison de Lorraine. Elle a à répondre sur le fait de bateliers navigant sur la rivière de la Dendre dans les Pays-Bas. Nous avons commis et commettons par la présente le sieur Georges Follez, recette de nos domaines de Ninove (ville de la Flandre orientale sur la Dendre), de comparoitre pardevant le Grand Conseil de sa Majesté Impériale à Malines pour y répondre sur ledit écrit sous serment de calumnia per vervum credit vel non, promettant de tenir pour bon, ferme et stable les responsifs comme si nous les avions fait nous même… L’item « TRES RARE & AUTHENTIQUE DOCUMENT HISTORIQUE SIGNE MARIE-LOUISE DE ROHAN 1750″ est en vente depuis le vendredi 12 juillet 2019. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques ». Le vendeur est « amideslivres » et est localisé à/en Fontenay sous Bois. Cet article peut être livré partout dans le monde.