Dieu Donné, Silvain, Gui, Tancrède GRATET de DOLOMIEU. Dit Déodat de DOLOMIEU. Géologue, minéralogiste, volcanologue, Commandeur de l’Ordre de Malte, membre de l’Institut. Sans aucun doute le plus illustre des DOLOMIEU. Brillant minéralogiste et géologue, il découvrit plusieurs minéraux ; il donna son nom à l’un d’entre eux, la dolomie, ainsi qu’à une chaîne de montagnes située dans le nord de l’italie, les Dolomites. Sa vie fut un vrai roman d’aventures. A deux ans son père l’inscrivit à l’ordre de Malte. Engagé volontaire dans les carabiniers, il en sera nommé lieutenant deux ans plus tard, en 1766. A dix-huit ans, il partit faire ses galères, c’est à dire son noviciat, sur un navire de l’Ordre de Malte. A Gaête (Italie) dix-huit ans, il tua un des camarades au cours d’un duel. Il fut alors emmené à Malte où il fut condamné à perdre l’habit et à la prison perpétuelle. Neuf mois plus tard, à la suite de multiples interventions, il fut remis en liberté et réintégré. Il quitte alors l’ile et en 1771, il est en garnison à Metz, où il découvre les sciences de la terre d’érudits tels que Thytion , Pilâtre du Rozier, Alexandre de la Rochefoucauld. A partir de cette époque, il se passionne pour la généalogie , effectuant de nombreux voyages en France et en Italie. Nommé ingénieur des mines, il est en 1794 professeur d’histoire naturelle aux Ecole centrale, puis à l’Ecole des mines, avant de devenir membre de l’Institut. Ace titre, il participera à l’expédition dÉgypte. Au passage devant Malte, il fut utilisé par Bonaparte pour négocier la rédition de l’ile, ce qui lui valut de solides rancurs parmi ses collègues de l’Ordre de Malte. En 1799 il quitta l’Egypte. Son navire, après une forte tempête dut faire escale à Tarento, où il fut fait prisonnier pour avoir contribué à la prise de Malte par Bonaparte. Il resta deux ans en prison. Usé par la maladie, il fut libéré en 1801. Peu après, le 16 novembre 1801, il mourut à Châteauneuf en Charolais, chez sa sur, Alexandrine de DREE. Longue lettre autographe sur 2 pages in 8 de décembre 1788 PAR DEODAT DE DOLOMIEU (1750 -1801). À son ami le célèbre Mounier secrétaire des états du Dauphiné à Romans (avec adresse et sceau). Déodat de Dolomieu écrit à Mounier (il vient d’etre mis à l’écart à Romans après la journées des tuiles du 7 juin de cette même année) pour lui rappeler son extrême impatience de connaitre la suite des évenements de juin 1788 comment vont se conduire nos gens à prétention , et surtout celui qui projetait de…….. Les moyens de vous ôter la voix instructive , la sienne à ce que je présume ne sera pas assez éloquente pour prouver que sa levée de boucliers ne soit pas d’une gratitude atroce , en cas qu’il tienne encore à ses idées , je vous assure qu’il y a quelques membres des états que je voudrais savoir ailleurs et suis peiné que la certitude de leur nullité ne les ait pas entierement éloignés de l’administration ; nous ne saurons jamais profité des lumières de l’expérience etc…. L’assemblée des notables ne finit rien, les bureaux sont peu d’accord, la majorité insiste pour une représentation inégale , leur système et celui de l’injustice , il trouve beaucoup de…. Je crois cependant que la classe dépouillée de préjugés sent combien il seroit dangereux qu’il fut adopté , je crois que quelques représentations que l’on donne , il faudra l’accepter. Mais un sort réuni au reste de la nation , ne rien faire ou ne rien délibérer sans être composé selon la proportion que chaque ordre doit y avoir. Adieu mon cher Mounier pour vous donner l’exemple de ne point tenir un cérémonial , je vais tout bonnement finir ma lettre en vous assurant qu’il me seroit impossible de ne pas vous être sincèrement attaché DE DOLOMIEU. Jean-Joseph Mounier , né à Grenoble. Et mort à Paris. Après la Journée des Tuiles. Il est, avec Antoine Barnave. L’un des initiateurs et principaux élus de l’assemblée. Qui se réunit à Vizille. Au cours de laquelle une centaine de notables des trois ordres du Dauphiné. Font front commun pour obtenir le rétablissement des États provinciaux. Du Dauphiné et la convocation des États généraux. Où les représentants du tiers seraient à parité avec les deux autres ordres. Les États du Dauphiné s’ouvrent et déclarent. « comme règle générale, que les ordres et les provinces devaient délibérer ensemble, les suffrages être comptés par tête, et le tiers état avoir le double des représentants des deux autres ordres ». Ils procèdent à l’élection des députés de la province, et Mounier est élu le premier député du Tiers état. À l’unanimité des voix moins deux : la sienne et celle de son père. Il adresse de nombreux mémoires au gouvernement et publie, en. Ses Nouvelles observations sur les États généraux de France , où il demande l’abolition des privilèges provinciaux, l’adoption d’une constitution inspirée des institutions anglaises, qui préserve la prérogative royale. Au mois de mars suivant, il arrive à Paris, avec l’archevêque de Vienne qui avait présidé les États du Dauphiné. Il se rend à la tête d’une députation du Tiers à la chambre du clergé et dit que. « l’ordre des communes désirait faire la vérification en commun et qu’il venait en son nom inviter Messieurs du clergé à se rendre dans la salle commune ». Il propose de donner aux. « Assemblée légitime des représentants de la majeure partie de la nation, agissant en l’absence des mineurs parties ». Devant la résistance royale et la réticence des ordres privilégiés, il propose, le 20 juin. Aux députés présents dans la salle du jeu de paume de prêter un serment, rédigé par Jean-Baptiste-Pierre Bevière. Et lu par Bailly. Le fameux serment du jeu de paume. Avocat et homme politique français. Il est considéré par la majorité des auteurs comme un homme incarnant la droite libérale, il s’avère que Jean-Joseph Mounier serait un précurseur du centrisme, au sens où il prônait en 1788-89 un consensus des différentes idéologies, en établissant un programme constitutionnel d’inspiration anglaise combinant un véto royal, et la souveraineté nationale, en mettant en place une assemblée législative élue par le peuple issu d’un suffrage censitaire. Mounier joua un grand rôle lors des débuts de la Révolution Française. Serment du jeu de paume. Avant son départ de Paris en 1790. Il proteste, le 23 juin 1789, après la séance royale, contre les dispositions des ordonnances qui y avaient été proclamées. Le 6 juillet, il entre dans le comité de Constitution. Par la suite, il appuie la proposition de Mirabeau demandant l’éloignement des troupes. Rapporteur du comité de Constitution à l’Assemblée constituante, il développe, le 9 juillet, les principes qui devront présider à l’élaboration de la Constitution et proclame la nécessité de la faire précéder d’une Déclaration des droits de l’Homme. L’item « 1788 Gratet de DOLOMIEU à son ami MOUNIER situation apres journée des Tuiles » est en vente depuis le mercredi 20 juillet 2016. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques ». Le vendeur est « totobook » et est localisé à/en Aoste. Cet article peut être livré partout dans le monde.
- Type: Autographe, Dédicace
- Sous-type: Autographe sur papier
- Epoque: XVIIIème siècle
- Région: dauphinée
- Thème: politique
- Nombre de documents: 1
- Nombre de pages: 2