800 lettres et enveloppes illustrées. Tous les courriers ont été expédiés, entre 1965 et 1988. Avec les tampons-date de la Poste. Environ 780 lettres adressées à Pascale Morisot , la plupart du temps illustrées. Souvent de plusieurs pages, signées, avec les enveloppes illustrées également. La correspondance prend fin en 1988. (Collection présentée sous 30 albums protège-documents plastifiés souples). Environ 20 lettres originales adressées à sa mère par l’Artiste entre 1972 et 1981. Plus de 40 albums (reliure de type « Thèse ») reproduisant avec soin et en couleurs l’intégralité de la correspondance, avec la transcription dactylographiée du texte manuscrit, afin d’en faciliter la lecture. Très nombreuses photographies après la description, en bas de page. La Correspondance avec Pascale Morisot est ici vendue quasiment complète. Puisqu’il ne manque qu’un seul porte-documents souple contenant les originaux pour l’année 1982. Je l’ai cherché en vain et ne l’ai pas trouvé, il réapparaîtra sans doute un jour.. L’album reproduisant les lettres de cette année 1982 est lui bien présent. Il servira faute de mieux à combler ce manque. Nous vendrons à l’unité. Une quarantaine de toiles. D’Armand Dalian, conservées par sa compagne, dont plusieurs rares. (à l’aquarelle, à la plume, aux encres ou crayons de couleurs). Ou carnets (projets ou cahiers-journaux), environ. 150 oeuvres diverses sur papier. Aquarelles, dessins à la plume ou aux crayons de couleurs, etc… (dont photos de jeunesse et de famille). Et divers documents tous liés à. Et son activité de Peintre. Merci de me contacter avant achat! Vous pouvez me faire une proposition de prix, ou m’adresser vos questions ou demandes. Toutes mes coordonnées sont au bas de cette page. Toute proposition sérieuse sera étudiée. Possibilité de voir et étudier le lot sur place. Pour les acheteurs étrangers , je laisse l’option ouverte, mais les choses devant se faire dans les règles. Il me faudra sans doute obtenir une autorisation de sortie du Territoire. Légalement délivrée par les Affaires culturelles françaises, cela implique forcément des délais. À prendre en considération.. Pour le moment, et par respect envers l’Artiste et son oeuvre. Je souhaite laisser dans son intégrité ce merveilleux ensemble. Mais faute d’offre sérieuse. Je serai obligé ensuite. De séparer ces lettres afin de les proposer à l’unité.. Peintre bohême de Montparnasse. Armand Dalian est né à Paris, Rue de La Grange-aux-Belles, le 29 Octobre 1924. De parents arméniens, venus d’Istanbul pour échapper à la situation politique de cette époque en Turquie. De famille d’origine aisée, les jeunes parents sont sans ressources ni relations lorsqu’ils arrivent en France. Son père prend alors le métier de coiffeur et s’installe au Perreux sur Marne. Aimant la littérature et très doué pour le dessin, Armand Dalian entre à 17 ans (avec dérogation, eu égard à son âge). À l’Ecole Nationale des Beaux-arts à Paris en 1940, il y suivra des cours jusqu’en 1948. Il fréquentera par la suite épisodiquement l’Atelier de la Grande Chaumière. Inscrit à la section Peinture, Ses professeurs étaient. Dupas, Dupré, Lemagny, Reboussin (qui espérait qu’il devienne peintre animalier). Beluges (qui assurait les cours d’Histoire de l’Art, qu’il « séchait » régulièrement). Heuzé et Untersteller (qu’il détestait). Pendant la guerre, il partage son temps entre les Beaux-Arts et les travaux de ferme en Normandie. En 1945 il participe à une exposition collective Boulevard Saint-Michel, avec 300 jeunes peintres. Il est repéré par J. Eger, banquier, financier et mécène. Grâce à lui en 1946, il expose à la Galerie André (à la suite d’une exposition Dubuffet). Puis s’installe dans l’Atelier Rodin à Meudon pendant un an. Qui lui fera rencontrer Picasso en 1946 Rue des Grands Augustins. Eger le présente ensuite à. Drouant-David (à l’origine du mouvement de la « jeune peinture » en 1947). Qui voulait lancer un jeune peintre, Dalian refuse le contrat par peur des limites imposées à sa liberté de création. Ce sera Bernard Buffet qui acceptera le contrat à sa place, avec le succès que l’on sait.. Les relations sont rompues avec Eger, Armand Dalian retourne aux Beaux-Arts (Prix Lefranc). Il travaille pendant 2 ans au Château de Versailles (Théatre de la Reine) avec son professeur Dupré. Reçu dans la famille Brayer, (Alain Brayer est un camarade des Beaux-Arts et restera un ami très proche). Il aimait continuer à étudier chez ces peintres. En 1951, Il expose chez Pascaud-Sullerot, avec Zingg et Saint-Cricq. Des amateurs viennent le voir.. L’ayant remarqué dans l’Ile Saint-Louis, la Duchesse de Sutherland, tante de la Reine Elisabeth II, déja très agée. Lui achète des toiles, elle le recevra souvent (pendant 10 ans) dans son hôtel particulier de l’Ile Saint-Louis. Où les tableaux de Dalian rejoindront dans ses collections de nombreuses toiles de Vlaminck. Et son importante collection de manuscrits de Jean-Paul Sartre. Peintre « de la Rue » et de Montparnasse. Dalian a toujours aimé travailler en pleine rue, et ce dès l’age de 17 ans. Et Dessau, tous épris de « plein air », continuant dans la voie de Claude Monet, « un travail acharné d’après nature ». Dissolution du groupe au bout de 8 ans, au moment ou Moretti obtient un contrat avec l’Amérique. Habitué à parcourir Paris en tout sens, chargé de 15 kgs de matériel, il découvre en 1955. Une révélation, où il décide de s’installer en achetant en 1958 une « Chambre de Poète ». Une mansarde au 7e étage Rue Huysmans. Planté au Carrefour Vavin, qui deviendra son fief, sa terre d’élection, son « Triangle magique ». Il fait de la Rue un « Théatre de Peinture » où tout le monde peut venir le voir travailler jour et nuit (il adore peindre des paysages de nuit où l’imagination et le rêve prennent une grande importance). Et cela par tous les temps, pluie, grand froid ou neige.. Boudé, snobé par les Galeristes « à la mode », Il expose au café Véronèse, et chez divers commercants du quartier. En 1958, je plantai mon chevalet de campagne au Rond-Point Vavin, dans ce quartier de Montparnasse. Les peintres vinrent me voir et m’encourager; p. Armi eux, le plus gentil, Foujita , prédit. Ce garçon deviendra un grand peintre.. D’emblée je paraissais dans le journal « Montparnasse mon village ». Les Montparnos vinrent appuyer en masse mes études de paysages, je peignis dans mon premier sujet une petite marchande de fleurs (Jeanne, depuis 30 ans sur le Boulevard, figure de Montparnasse) avec sa voiture des 4 saisons. Qui fournissait des fleurs pour les natures mortes de Kisling entre autres. Je m’installai devant le Dôme et formait avec le marchand de journaux et la marchande de fleurs une petite République; sur cette place que les peintres de plein air avaient déserté, je pus ainsi observer à un même endroit. Mes changements d’état d’âme, les changements de saison, ceux du quartier. À la mort de la fleuriste en 1967 j’interrompis cette étude de personnage. Je fréquentais les grands Cafés de Montparnasse: Le Dôme, La Coupole, La Rotonde, La Closerie des Lilas, mais aussi les petits « bois et charbons » dans des rues ou abondaient encore les fournisseurs de peinture. Académies et ateliers de peintres. En 1965, Baumann [le grand fleuriste du quartier] me contacte, il avait connu Othon-Friesz. Que j’apprécie pour ses violences de pâte qui m’éblouissent.. Mr Baumann me dit: les jours de pluie et de froid, vous pouvez travailler chez moi… Je m’y trouvai comme chez moi et ces jours là on put me voir dans la vitrine de Baumann… Dalian restera le dernier peintre bohême de Montparanasse, présent durant 45 ans dans ces lieux. Son titre de gloire sera de figurer dans le menu de la Rotonde, son nom parmi ceux. Des plus grande célébrités artistiques du quartier. Ses sujets de prédilection en dehors de Montparnasse et de ses prestigeux cafés sont. Le jardin du Luxembourg (le « Luco »), la Contrescarpe, l’Ile Saint-Louis, les Quais, le Pont-neuf.. Dalian, peintre des Salles de Garde. En 1952 Armand Dalian fait par hasard la rencontre de l’économe de la salle de garde à l’hopital Bretonneau. Qui lui propose de venir décorer l. A salle de garde des jeunes médecins. Ces fresques et compositions sont le plus souvent érotiques ou obscènes, comme le veut la tradition séculaire… Dalian se sent curieusement très à l’aise dans cet univers (clos), il adore ce travail. Au milieu des « hommes et femmes en blanc ». Il passera d’un hopital à l’autre pendant plus de 30 ans, à Broussais, Bichat, Saint-Louis. Les enfants malades, Necker, la Salpétrière, etc… La Salle de Garde de l’hopital Laënnec l’occupera à elle seule pendant plus de 15 ans.. Tout cela bien sûr en parallèle avec sa présence habituelle et son activité de peintre à Montparnasse. On retrouve certaines de ses fresques reproduites dans un ouvrage paru chez Ramsay dans les années 80. Et également sur Internet sur un site consacré a l’univers des salles de garde. Durant sa carrière Dalian participera à diverses expositions. À Antibes « Aux vieux murs » et à « l’Auberge provencale ». En 1971 aux indépendants, à Milan (Mazzola), à Mussidan (grande expo). Dans une galerie américaine de Long Island en Géorgie. À Barbizon chez Ciprich, qui lui commande des petits formats de paysages de Paris. En 1978 au Salon Lucie Faure au Palais Bourbon. En 1965, une fresque de 9m2 est commandée par un Pdg grand amateur des ses tableaux, pour orner les murs d’une. Usine de Lamotte-Beuvron (détruite aujourd’hui); en 1979 une commande d’un autre riche industriel pour son bureau (15m2 « La Bastoche », superbe), le même lui commandera en 1983 5 huiles sur le thème: l’Oracle des voyantes. Deux toiles de Dalian se trouvent au Musée de New Haven (USA). Et des milliers d’autres chez des amateurs français ou du Monde entier. En 1965 Dalian rencontre dans un bistrot de la Contrescarpe. (en été il quitte Montparnasse pour visiter d’autres quartiers). Née en 1927, qui après s’être passionnée pour le peintre et sa peinture, et lui avoir acheté plusieurs toiles, deviendra très vite son amante, sa compagne, sa muse et son amie fidèle; elle est « bénéfique à sa peinture », condition essentielle… Il ne se quitteront plus.. Dalian signant même ses toutes dernières toiles Dalian-Morisot. Après la mort du Peintre, Pascale Morisot passa 10 ans à classer, ordonner. Transcrire (dactylographier) les divers documents, dessins, cahiers, carnets de dessins, laissés par le le peintre. Et surtout l’extraordinaire correspondance illustrée qu’il lui adressa de 1965 à 1988. Et que nous mettons en vente ici dans son intégralité. Dalian dès les années 50 a pris l’habitude d’envoyer des courriers illustré à ses plus proches amis, ou amateurs. Cette quantité d’enveloppes et lettres illustrées de plume aquarellée, sont autant de miniatures précieuses. Poétiques ou malicieuses, et le témoignage de sa vie et ses préoccupations quotidiennes. Il a suivi dans les années 60 les cours de Bouscau durant trois ans : dessin à la plume et plume aquarelle. De la même façon, Dalian illustre parfois ses lectures. Pascale Morisot a fait reproduire avec soin l’intégralité de sa correspondance, de très très loin la plus abondante et la plus riche de toutes les correspondances d’Armand Dalian; celle-ci grâce à elle fait l’objet de nombreux albums reproduisant les lettres originales (en couleurs, avec soin), et en donnant la version dactylographiée du texte. Pour une plus grande lisibilité. Ces albums (plus d’une quarantaine) seront joints aux originaux. Aussi bien par la beauté de la forme que par son contenu. Mais à ce jour encore. Pour la connaissance de l’oeuvre et de la vie du Peintre. Pascale Morisot a tenu à tout prix à en préserver la mémoire. Elle déposa même les statuts d’une « Association des amis d’Armand Dalian ». Restée à ma connaissance sans suite, sans doute par manque de temps ou de financement. Sans l’énorme travail de classement de Pascale Morisot, il aurait été difficile pour moi de m’y retrouver. Tellement cette oeuvre est foisonnante.. Depuis 1970 Dalian entreprend des carnets d’aquarelles, d’abord par commodité dans les voyages qu’il fait en Italie, Allemagne, Portugal, puis ensuite à Paris, en se déplaçant dans la ville de jour, de nuit. Il remplit également de nombreux cahiers d’écolier, cahiers-journaux évoquant ses nombreux projets.. La production de Dalian fut. Intense , surabondante (plus de 10000 toiles vendues selon ses dires). Sa vie financière fut par moments difficile par son parti pris de ne reconnaitre que l’Art et son intransigeance à ce sujet, son travail dans la rue sportif, toujours au milieu d’une foule de curieux et d’amateurs ébahis. Je n’ai bien entendu pas pu fournir ci-dessous les photographies de toutes les lettres, je reste à votre disposition pour toute demande de renseignements complémentaires.. L’item « ARMAND DALIAN MORISOT 800 LETTRES ILLUSTREES PEINTRE MONTPARNASSE 1965 Arménie » est en vente depuis le jeudi 24 novembre 2016. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Dessins, lavis ». Le vendeur est « amideslivres » et est localisé à/en Fontenay sous Bois. Cet article peut être expédié au pays suivant: France.
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