3 DOC MS 1698/1712 Aveu de terres ST JULIAC chevaliers de St Jean / Malte
1 Pièce sur parchemin du 27 octobre 1698 de 4 pp. Contrat d’acquisition d’une maison en laquelle a cheminée dont le manteau et corbeaux sont de taille… Avec une chambrette au bout, un cellier séparé… (description très détaillée de la demeure) avec son droit de foulage, 3/4 de corde de terre… Le tout situé au bourg de ST SULIAC evesché de St Malo passé entre honeste homme Guillaume LE GENTIL fils de feu Guillaume de la paroisse de St Suliac et honeste homme Joseph BOURDELAIS du villaige du Port St-Jean y demeurant paroisse St Suliac. 2 Pièce sur papier du 2 mars 1712 de 4 pp. Aveu de terres faite par honorable femme Bertranne LANGEVIN veuve de feu Jullien Tardif vivant son mary et mère et tutrice de ses enfants demeurant au village du Port d’Establehon paroisse de ST SULIAC evesché de Saint-Malo à escuyer Allain GAILLARD conseiller secrétaire du Roy maison et couronne de France seigneur de La Motte Bois Riou. Concerne une quantité de terre joignant d’un costé la terres du Sieur de la Villeneuve Miniac, d’autre costé la terre de René Rouxel et d’autre bout à la rive de la mer tenue de la dite seigneurie de La Motte Bois Riou.. 3 Pièce sur papier du 22 juin 1712 de 4 pp. Aveu d’une maison d’héritage avec 3/4 de cordes de terres d’Hellenne BOURDELAIS fille de feu Jeanne BRIAND demeurant au village d’Establehon paroisse de ST SULIAC qui confesse être sujette estagée justiciable et obéissante de haut puissant seigneur Messire François COUPRIE chevallier seigneur de Domarueil servant d’arme de l’ordre Saint Jean de Jérusalem commandeur du Quessoy temple de Carantoir… Déclare les biens hérités cy-après emploiés par ladite seigneuries des chevalliers de Malte (bailliage du Port). Intéressantes pièces (petits accrocs). Depuis le XII° siècle les Hospitaliers de l’ordre de St Jean de Jérusalem possédèrent fief, manoir, hôpital, chapelle… Sur les bords de la Rance à Port-Establehon (Port Saint-Jean). La commanderie de St Jean de Port Establehon dépendit de celle de Carentoir évêché de Vannes puis celle de Quessoy évêché de St Brieuc. Incendié vers 1768, saccagée par les bandes révolutionnaires de Miniac, le port d’Establehon disparut presqu’entièrement après la présence de six siècles des chevaliers hospitaliers. Quelques vestiges subsistent et marquent son emplacement.