Juillet 1798 Circulaire signée sur le timbre du papier MUSIQUE autographe

Juillet 1798 Circulaire signée sur le timbre du papier MUSIQUE autographe
Juillet 1798 Circulaire signée sur le timbre du papier MUSIQUE autographe

Juillet 1798 Circulaire signée sur le timbre du papier MUSIQUE autographe
Pour s’inscrire à nos catalogues. , directeur département de la régie des domaines, député de Charente. Circulaire n°1290 du 21 prairial an 6 (17 juillet 1798) titrée « Papier-musique. Les ouvres de musique non périodiques, qui contiennent plus de deux feuilles d’impression, sont dispensés du timbre ». Signée par Poujaud, qui envoie la circulaire « pour Copie ».
Juillet 1798 Circulaire signée sur le timbre du papier MUSIQUE autographe

HENRI III (1551-1589) Roi de France. Pièce sur vélin signée Henry

HENRI III (1551-1589) Roi de France. Pièce sur vélin signée Henry
HENRI III (1551-1589) Roi de France. Pièce sur vélin signée Henry

HENRI III (1551-1589) Roi de France. Pièce sur vélin signée Henry
Pièce signée, Saint Germain- en Laye 10 décembre 1584. Grand vélin (42,5 x 30) contresigné Brulard au verso. Ordre de payer six mille écus au Sieur de Mandelot Gouverneur et Lieutenant général du Lyonnais Forez et Beaujolais « entendu au long et par le menu comme il a, suivant le commandement que nous lui avons fait de bouche, employé en nos services et affaires concernant notre état. ». François de Mandelot (Paris, 1529-Lyon, 1588) fut Gouverneur de Lyon de 1571 à 1588.
HENRI III (1551-1589) Roi de France. Pièce sur vélin signée Henry

Arthur RIMBAUD / Lettre autographe signée / Fatalité / Misère / Mourir / Aden

Arthur RIMBAUD / Lettre autographe signée / Fatalité / Misère / Mourir / Aden

Arthur RIMBAUD / Lettre autographe signée / Fatalité / Misère / Mourir / Aden
Lettre autographe signée « Rimbaud » à sa famille Aden, 10 septembre 1884, 4 pp. In-8° à l’encre noire sur papier vergé Sous chemise demi-maroquin noir moderne. Magnifique témoignage de la difficile existence de Rimbaud en Arabie. L’une de ses plus belles lettres de voyage encore en mains privées. « Mes chers amis, Il y a longtemps que je n’ai reçu de vos nouvelles : j’aime cependant à croire que tout va bien chez vous et je vous souhaite bonnes récoltes et long automne. Je vous crois en bonne santé et en paix comme d’ordinaire. Voici le troisième mois de mon nouveau contrat de six mois, qui va être passé. Les affaires vont mal, et je crois que fin décembre j’aurai à chercher un autre emploi, que je trouverai d’ailleurs facilement, je l’espère. Je ne vous ai pas envoyé mon argent parce que je ne sais pas où aller, je ne sais pas où je puis me trouver prochainement, et si je ne pourrai pas employer ces fonds dans quelque petit trafic lucratif. 2° Il se pourrait que, dans le cas où je doive quitter à Aden, j’aille à Bombay, où je trouverai à placer ce que j’ai à fort intérêt sur des banques solides, et je pourrai presque vivre de mes rentes : 6.000 roupies à 6% me donnerait 360 roupies par an, soit 2 francs par jour, et je pourrais vivre là-dessus en attendant des emplois. Celui qui n’est pas un grand négociant pourvu de fonds ou crédits considérables, celui qui n’a que de petits capitaux, ici risque bien plus de les perdre que de les voir fructifier, car on est entouré de mille dangers, et la vie, si on veut vivre un peu confortablement, vous coûte plus que si vous ne gagnez, car les employés en Orient à présent son aussi mal payés qu’en Europe, leur sort u est même bien plus précaire, à cause des climats funestes et la vie énervante qu’on mène. Pour moi je suis à peu près acclimaté à tous ces climats, froids ou chauds, frais ou secs, et je ne risque plus d’attraper les fièvres ou autres maladies d’acclimatation, mais je sens que je me fais très vieux très vite, dans ces métiers idiots et ces compagnies de sauvages ou d’imbéciles. Enfin, vous le penserez comme moi, je crois, du moment que je gagne ma vie ici, et puisque chaque homme est esclave en cette fatalité misérable, autant ici qu’ailleurs où je suis inconnu ou bien où l’on m’a oublié complètement et où j’aurai à recommencer! Tant donc que je trouverai mon pain ici, ne dois-je pas y rester, tant que je n’aurai pas de quoi vivre tranquille et il est plus que probable que je n’aurai jamais de quoi, et que je ne vivrai ni ne mourrai tranquille. Enfin, comme disent les musulmans : C’est écrit! – C’est la vie, elle n’est pas drôle. L’été finit ici fin septembre, et dès lors nous n’aurons plus que 25 à 30 centigrades dans le jour et de 20 à 25 la nuit, c’est ce qu’on appelle l’hivers ici. Tout le littoral de cette sale mer Rouge est ainsi torturé par les chaleurs. Il y a un bateau de guerre français à Obok où sur 70 hommes composant tout l’équipage 65 sont malades des fièvres tropicales, et le commandant est mort hier. Encore à Obok, qui est à quatre heures de vapeurs d’ici, fait-il plus frais qu’à Aden. Mais ici c’est très sain, et c’est seulement énervant par l’excès des chaleurs. Et le fameux Frédéric, est-ce qu’il a fini ses escapades ; qu’est-ce que c’est que ces histoires ridicules que vous me racontiez sur son compte? Il est donc poussé par une frénésie de mariage, cet homme-là. Donnez-moi des nouvelles de tout cela. Bien à vous, Rimbaud. Au début de mars, Rimbaud quitte Harar, en Abyssinie : la ville où il travaillait est devenue « inhabitable, à cause des troubles de la guerre » (lettre à sa famille, 24 avril 1884). Après six semaines de « voyages dans les déserts » (même lettre), il arrive à Aden, au Yémen, vers le 20 avril. La maison Bardey, qui l’employait, a connu de graves difficultés financières et a fermé ses deux comptoirs, à Harar et à Aden. Durant quelques mois, il vit de ses économies : si l’on en croit ce qu’il écrit à sa famille le 5 mai, il a mis de côté « douze ou treize mille francs ». L’horizon s’éclaircit dans la seconde quinzaine de mai. Son employeur, Alfred Bardey, est allé chercher des fonds à Marseille et les activités vont reprendre. À la mi-juin, Rimbaud et Bardey signent un nouveau contrat, qui les engage pour six mois, du 1. Juillet au 31 décembre 1884. La chaleur est insupportable à Aden, durant les mois d’été. Les Européens qui n’y sont pas habitués tombent malades. Le rude Ardennais a gardé son tempérament et l’expatrié son sens de l’acclimatation. Pourtant le mal du pays le rejoint. Il attend avec impatience les lettres qui lui viennent de France et le courrier lui paraît désespérément lent entre les continents. Dans la lettre qu’il adresse à sa famille le 10 septembre 1884, il s’enquiert des « récoltes » de fin d’été : comme chaque année, sa mère, Vitalie, et sa sour, Isabelle, ont accompli la transhumance saisonnière, pour venir travailler aux champs, passant de leur résidence de Charleville à leur propriété de Roche, à une quarantaine de kilomètres. C’est là qu’elles sont, en septembre 1884, de là qu’elles informent Rimbaud de leurs occupations. Mais ce qui fait l’importance singulière de la lettre du 10 septembre 1884 et qui fait d’elle un document exceptionnel, c’est le sentiment qu’elle exprime, de fatalisme intégral. Comme s’il avait à tirer les conclusions de tout ce qu’il raconte à sa famille, de tout ce qu’il subit dans les contrées où il est venu dans l’espoir de gagner sa vie, Rimbaud, comme à l’écart des questions pratiques, commerciales, climatiques qu’il développe dans la lettre, dit ce qu’il comprend de la vie, du sens de la vie : « chaque homme est esclave de cette fatalité misérable » à laquelle, là ou ailleurs, il ne peut échapper. Ce sens de la fatalité, et de la « fatalité misérable », formulé ici, loin de l’Europe, l’était déjà dans ce grand texte programmatique, ou prémonitoire, qu’est Une saison en enfer. Et si radicale qu’ait été la rupture et si réel que soit l’éloignement de quelqu’un qui voulait fuir tout sentiment, et tout héritage philosophique, l’idée de l’homme « esclave » de la fatalité lui revient comme l’oil de Caïn, dont il a vérifié la présence, « autant ici qu’ailleurs ». « J’exècre la misère », écrivait Rimbaud, dans l’« Adieu » d’ Une saison en enfer. Il imaginait alors qu’il pouvait s’affranchir de la loi chrétienne, de la malédiction de son baptême. La vie, la misère et la fatalité l’ont rattrapé, au point qu’il n’a plus qu’à citer le credo d’une autre religion, celle « des musulmans » : « C’est écrit ». Il est resté l’homme sans Dieu qu’il était au sortir de l’adolescence, sauf lorsqu’il s’agit d’entendre ce que disent les religions de la misère universelle et du destin tragique de toute créature humaine. Dès lors qu’il n’y a que « la vie », et que celle-ci n’est « pas drôle », autant vivre « ici qu’ailleurs », écrit Rimbaud, avant d’ajouter : « mieux vaut même ici qu’ailleurs ». Mais le pense-t-il vraiment. L’attention qu’il accorde à sa famille, à tout ce qu’il a quitté et dont, suivant un paradoxe existentiel bien connu, l’éloignement le rapproche, suggère un autre sentiment. On connaît cette terrible logique de la nostalgie, que les romantiques ont célébrée et qui n’est qu’une manière de vivre l’insatisfaction : le sapin, dans les neiges, rêve du soleil d’Orient et palmier d’Égypte de frimas septentrionaux. C’est le sens de la vie de Rimbaud, que cette lettre et le propos qu’elle tient, banalisant la misère humaine, laissent transparaître. D’où l’attention qu’il accorde à sa famille, aux activités de sa mère et de sa sour, auxquelles il a pris l’habitude de s’adresser en les appelant, au masculin ; « chers amis », comme si le cercle auquel ses lettres sont destinées devait naturellement s’élargir. Une attention qui se porte sur les travaux des champs, les récoltes, et sur les comportements erratiques de son frère, Frédéric, son aîné d’un peu moins d’un an : Frédéric est né le 3 novembre 1853, Arthur le 20 octobre 1854. À la fin de la lettre – in cauda venenum -, Rimbaud parle sans aménité de son frère, « le fameux Frédéric », comme il l’appelle avec une ironie méprisante : « fameux », au sens où le cadet sait à quoi s’en tenir sur l’aîné, au sens aussi où la réputation de Frédéric l’encombre : « ça me gênerait assez, par exemple, que l’on sache que j’ai un pareil oiseau pour frère », écrira-t-il dans une autre lettre à sa famille, le 7 octobre de la même année. Frédéric cherche à tout prix à se marier. Rimbaud lui-même, lorsqu’il s’imagine un avenir heureux, songe au mariage. Mais Frédéric se ridiculise. Il se démène au point de paraître « possédé par une frénésie de mariage ». Il faut imaginer surtout qu’il exerce cette frénésie dans les bas-fonds de la société ardennaise, ce qui déclenche la fureur maternelle : Vitalie s’opposera de toutes ses forces au mariage de son fils aîné, au point d’en référer à la justice. Rimbaud ne partage peut-être pas de tels préjugés sociaux, du moins dans leur acception provinciale et bourgeoise, mais il a d’autres raisons de mépriser son frère, qu’il considère comme un être inférieur, ontologiquement. Et il prend sa mère et sa sour à témoin de cet atavisme : « c’est un parfait idiot, nous l’avons toujours su, et nous admirions toujours la dureté de sa caboche » (lettre du 7 octobre 1884). Il faut peser le poids de ce « nous » et de ce « toujours », pour imaginer la puissance d’un mépris qui puise ses origines dans l’enfance, comme il faut opposer cette façon de répudier un frère aîné, indigne de remplacer le père absent, à l’image que nous montre la photographie prise à Charleville en 1866, où les deux frères apparaissent en premiers communiants, dans la trompeuse ressemblance de leur jeune âge, ouvrant leurs grands yeux sur l’horizon de la vie, une vie qui allait installer entre eux le gouffre infranchissable de l’incommunicabilité. David Le Guillou a donné toute la mesure de cette incommunicabilité dans un bel essai romancé sur « l’autre Rimbaud », comme il appelle le frère d’Arthur (L’Autre Rimbaud, Paris, L’Iconoclaste, 2020). On comprend qu’Isabelle, en communiquant en 1896 le texte des lettres de Rimbaud à son futur mari, Paterne Berrichon, ait fait l’économie du dernier paragraphe de la lettre du 10 septembre 1884, dont le texte publié fut donc longtemps incomplet. Le désaccord avec Frédéric était sans doute consommé, mais elle répugnait à diffuser de tels secrets de famille, à un moment où, après la mort d’Arthur, Frédéric et sa descendance étaient appelés à porter le nom de Rimbaud. Rimbaud, Ouvres complètes, éd. Famille Rimbaud Puis Paterne Berrichon, Puis collection Louis Barthou, Puis collection baronne Alexandrine de Rothschild, Puis collection Bernard Loliée.
Arthur RIMBAUD / Lettre autographe signée / Fatalité / Misère / Mourir / Aden

Pierre-Joseph PROUDHON / Lettre autographe signée / Gustave Courbet / Décadence

Pierre-Joseph PROUDHON / Lettre autographe signée / Gustave Courbet / Décadence
Pierre-Joseph PROUDHON / Lettre autographe signée / Gustave Courbet / Décadence
Pierre-Joseph PROUDHON / Lettre autographe signée / Gustave Courbet / Décadence

Pierre-Joseph PROUDHON / Lettre autographe signée / Gustave Courbet / Décadence
Lettre autographe signée « P. Proudhon » à Gustave Chaudey Passy [Paris], 11 septembre 1863, 3 p. In-8° sur papier vergé, à l’encre noire Réparations avec comblements et mise au ton sur les deux feuillets (manques à sept mots, voir scans). Plis centraux renforcés au papier Japon, infimes manques angulaires. Dans une longue lettre son avocat et confident, Proudhon évoque pêle-mêle son ami Gustave Courbet, son ouvrage en cours, puis termine sa missive par des réflexions introspectives tout en vitupérant sur son époque. « Je crois que nous sommes en pleine décadence ». « Mon cher ami. Je ne suis point allé en Franche-Comté, malgré la bonne envie que j’en avais ; j’ai travaillé. Le jour même où je comptais partir, j’ai fait mon compte ; et j’ai trouvé que je ne pouvais pas donner au repos plus de huit à dix jours ; que ces huit à dix jours me coûteraient au moins 200 fr. Que ces 200 fr. Je ne pouvais les distraire de mon budget ; qu’en outre, je ne pouvais rien faire à Besançon de ce qui m’y appelle principalement, la personne avec qui je dois m’entendre n’y étant pas ; qu’enfin, à part la visite à faire au docteur Maguet, que j’ai vu en dernier lieu à Paris, le séjour dans mon pays natal serait pour moi une source de désagréments et d’amères réflexions. De tout quoi il est résulté que je ne suis pas parti, et que j’ai continué à porter mon bât comme un pauvre âne que je suis, que j’ai toujours été, et que je serai toujours. Je compte aller vous voir mardi prochain 14, ou mercredi 15, selon l’état de mon travail, que je tien à avancer le plus que je puis. L’affaire Courbet est pour moi très fâcheuse : non que je regrette ce travail, qui m’a beaucoup instruit ; mais parce qu’il s’est étendu plus que je ne m’y attendais, et que j’aurais pu sans aucun inconvénient l’ajourner. Il est certain que ce travail formera un volume de plus de 200 pages [Du principe de l’art et de sa destination sociale, paru à titre posthume en 1865]. Je touche à la fin : mais il ne sera en état d’être imprimé qu’après une révision que je ne ferai qu’après avoir terminé une brochure électorale. J’ai lu l’ouvrage de notre ami Élias, j’ose dire que c’est d’un bout à l’autre un affreux paradoxe polonais. Je viens de lire aussi une histoire de la Pologne, en 2 volumes, par M. Chevé : un autre paradoxe polonais, à la façon du P. Élias s’est laissé surprendre par ses idées fédéralistes et ses préventions anti-moscovites ; Chevé a été entraîné par son zèle catholique. Ainsi les Polonais usent de toutes les idées pour se faire des recrues : ils ont des partisans parmi les démocrates, parmi les royalistes, les fédéralistes, les jacobins unitaires, les catholiques, les socialistes, etc. Et voilà comme on écrit de nos jours l’histoire, non pas l’histoire ancienne, mais l’histoire contemporaine. On voit que la campagne influe sur vous. Votre esprit est frais, votre cour calme ; vous espérez comme au plus beau temps de votre jeunesse. Moi, je n’ai plus de confiance à la génération actuelle ; je travaille sans espérance pour la satisfaction de ma conscience, et pour la dignité de ma cause. Je me sens la tête de plus en plus épuisée ; et je songe toujours à quitter la politique et même le métier d’écrivain, si je trouve à me caser quelque part. Sous ce rapport, mon travail sur l’art pourra me servir en m’engageant dans la carrière purement littéraire, où plusieurs personnes m’assurent que j’y obtiendrai du succès. Cette tristesse ne m’aveugle pas sur mon propre mérite. Je reconnais volontiers que ma triste fortune est un peu de mon fait ; que j’ai gaspillé un joli capital de talent et d’intelligence ; que j’ai eu trop peu de soin de mes intérêts ; que j’ai travaillé avec emportement et précipitation, etc. Mais cela ne fait pas que mes contemporains ne soient meilleurs, et qu’une époque où des fautes comme les miennes sont si atrocement punies, tandis qu’un tas de fripons obtiennent des succès si faciles, soit une époque de progrès. Je crois que nous sommes en pleine décadence, et plus je reconnais que j’ai été dupe de mon excessive générosité, moins il me reste de confiance dans la vitalité de ma nation. Je n’ai ni fois à l’avenir, ni à aucune mission humanitaire du peuple français ; et le plus tôt que nous disparaîtrons de la scène sera le mieux pour la civilisation et le genre humain. Bonsoir, cher ami ; à mardi ou mercredi. « L’affaire Courbet » ici évoquée fait sans doute allusion à l’ouvre du peintre Le Retour de la conférence. Marqué par anticléricalisme et l’opposition qui ont animé le travail de Courbet tout au long de sa carrière. Peint en Saintonge en 1863, le tableau (aujourd’hui disparu) fait scandale au salon de la même année. Animé par les même idées socialistes que son ami Proudhon, Courbet presse alors ce dernier d’en rédiger la défense. Ce qui ne devait à l’origine être qu’une brochure de quelques pages devient bientôt un vaste traité su rôle social de l’artiste : Du principe de l’art et de sa destination sociale. L’ouvrage paraît en 1865, quelques mois seulement après la mort de son auteur. Le texte sera sévèrement étrillé par la plume du jeune critique Émile Zola, encore inconnu du grand public, dans son ouvrage Mes Haines. J-A Langlois, Slatkine (Genève), t.
Pierre-Joseph PROUDHON / Lettre autographe signée / Gustave Courbet / Décadence

HENRI IV Lettre autographe signée Guerre religion & Gouverneur de Guyenne

HENRI IV Lettre autographe signée Guerre religion & Gouverneur de Guyenne
HENRI IV Lettre autographe signée Guerre religion & Gouverneur de Guyenne
HENRI IV Lettre autographe signée Guerre religion & Gouverneur de Guyenne

HENRI IV Lettre autographe signée Guerre religion & Gouverneur de Guyenne
HENRI IV Roi de France – Lettre autographe signée – Guerre de religion & Gouverneur de Guyenne. Lettre autographe signée à Portal de Revel, [Circa 1583 / 1584], 1 p. In-8 oblong, destinataire au dos. Issu de la famille de Jean de Portal, viguier de Toulouse, exécuté en1562 et chef principal des huguenots de cette ville, le capitaine Portal de Revel est officier des troupes de Henri IV et un des plus vaillants capitaines huguenots dans le castrais. Il combattit aux côtés de Henri IV durant les guerres de religion contre la Ligue et battit notamment le duc de Joyeuse en 1586. Par l’édit de Beaulieu qui met fin à la cinquième guerre de Religion en 1576, Henri de Navarre, représentant des forces protestantes et futur Henri IV, reçoit le gouvernement de la Guyenne. La ville de Mont de Marsan qui doit pourtant lui revenir aux termes du traité de paix, reste aux mains des Catholiques. En 1583, se sentant abusé par la Cour et le Roi de France Henri III, il s’empare de la ville par surprise. En réaction, prenant prétexte d’une demande de Henri de Navarre visant à sécuriser les communications commerciales entre Bordeaux et Toulouse sur la Garonne contre les actes de piraterie, une garnison royale est établie à Bazas. Craignant pour son autorité et gouvernement en Guyenne, Henri de Navarre proteste auprès de Henri III, qui souhaite établir des garnisons à Condom, Agen et à Casteljaloux. C’est, selon Henri de Navarre, vouloir l’enfermer à Nérac, où rien de lui ne sera libre, pas même sa personne. Surtout, Casteljaloux, l’ancienne ville des sires d’Albret. Était stratégique car elle permettait de. Résister aux entreprises des forces catholiques dans le nord du duché d’Albret. Henri alerta donc la ville fin 1583 : « ayant entendu. Que ceux de Bazas sont après à exécuter certaine entreprise. Nous ne pouvons penser que ce ne soit sur notre ville de Casteljaloux, dont nous vous avons voulu avertir, afin que vous fassiez encore meilleure garde et préveniez leur dessein. ». Méthodique et homme de guerre avisé, Henri de Navarre anticipa et ordonna également à ses soldats d’aller défendre sa ville, l’ancienne ville des sires d’Albret, contre les forces Royales catholiques. Il en allait de son autorité, gouvernement et sécurité. «Cap[itai]ne portalje vous anvoye ladvys que jay resu dun dessyn de ceus de basas sur la vylle de casteljalous ce quy me fet vous pryer de vous porter en haste a leur ancontre prenant au passage les gens de pyet du cap[itaine] pychart auquel jen escrys par ce porteur pour quyl vous asyste de tout le syen. Je ne mes en doubte que ne rompytes ce dessyn de v[ot]re courage ordynere et an espère nouvelle preuve de v[ot]re devocyon au byen de mon servyse cest. V[ot]re plus afectyone mestre et amy. François de Pichard, sieur de la Nasse, capitaine de Gironde et de Castelmoron, servit longtemps Henri de Navarre dans la compagnie des gendarmes de Henri qui, pour le récompenser de ses bons services, lui donna les capitaineries ou gouvernements héréditaires de Gironde et de Castelmoron. En 1575, il fut envoyé comme négociateur d’une trêve entre les rois de France et de Navarre.
HENRI IV Lettre autographe signée Guerre religion & Gouverneur de Guyenne

LEGION D’HONNEUR-CENT JOURS-LACEPEDE comte de, Pièce Signée (E 10734)

LEGION D'HONNEUR-CENT JOURS-LACEPEDE comte de, Pièce Signée (E 10734)

LEGION D'HONNEUR-CENT JOURS-LACEPEDE comte de, Pièce Signée (E 10734)
LEGION D’HONNEUR (Ordre de la) – LACEPEDE (Bernard Germain Etienne de). Zoologiste et homme politique. Grand chancelier de la Légion d’honneur. Pièce, en partie imprimée, Signée « b. É le cte de Lacepède ». Paris, 20 mars 1813. En-tête « Légion d’honneur – Le Grand-Chancelier, Ministre d’Etat ». Lacépède répond à son correspondant… Monsieur Gillet, Lieutenant de la Compagnie de réserve de la Lys…
LEGION D'HONNEUR-CENT JOURS-LACEPEDE comte de, Pièce Signée (E 10734)

Carte de visite autographe signée de Georges Pompidou du 29/12/1972

Carte de visite autographe signée de Georges Pompidou du 29/12/1972

Carte de visite autographe signée de Georges Pompidou du 29/12/1972
Carte de visite autographe signée de Georges Pompidou du 29/12/1972.. Carte de visite autographe signée de remerciements et de voeux. Carte de visite au nom de « Président de la République »(14 x 10,5), et l’enveloppe « Président de la République » avec lecachet de la Poste 29/12/1972. Il exerça la fonction de président de la République du 20 juin 1969, jusqu’à sa mort, le 2 avril 1974.
Carte de visite autographe signée de Georges Pompidou du 29/12/1972

Charlotte Bonaparte. Lettre autographe signée à Tito Manzi

Charlotte Bonaparte. Lettre autographe signée à Tito Manzi
Charlotte Bonaparte. Lettre autographe signée à Tito Manzi
Charlotte Bonaparte. Lettre autographe signée à Tito Manzi

Charlotte Bonaparte. Lettre autographe signée à Tito Manzi
Lettre autographe signée à Tito Manzi. (Paris, 1796 – Sarzapa, Italie, 1865). Lettre autographe signée Charlotte, Florence 20 octobre 1829, àTito Manzi. Deux pages in-8° et deux lignes (beau filigrane) adresse au dos, marques postales de Florence en rouge et de Firenze en noir. Des nouvelles de la famille pour un ami de sa mère Julie Clary, épouse de Joseph Bonaparte comte de Saint-Leu, séjournant près de Philadelphieaux Etats-Unis. Fille de Joseph Bonaparte et de Marie-Julie CLARY, elle épouseNapoléon Louis (Paris, 1804 – Forli, 1831), fils de Louis Bonaparte (son frèreCharles Louis Napoléon sera Napoléon III). Cette même année 1829, Léopold Robert rencontra le PrinceNapoléon et sa femme Charlotte Bonaparte dont il fut follement amoureux.
Charlotte Bonaparte. Lettre autographe signée à Tito Manzi