Placard (52 X 42 cm) en bel état (froissements, pliure centrale). Rapport du grand-juge ministre de la justice (Régnier), au gouvernement, donné à Paris, le 27 pluviôse an 12 (1804). Agen, imprimerie de Grenier (1804). Leur intention était de former un groupe de cavaliers armés, d’attaquer le premier consul et son escorte au cours d’un voyage hors de Paris, de le capturer ou de le tuer et de placer à son poste Pichegru. En 1802, Cadoudal s’était enfuit pour l’Angleterre suite à la conspiration de la machine infernale (l’attentat avait échoué) et sa tentative de créer une nouvelle chouannerie. Le général Moreau fut contacté pour faire partie de la machination mais se montra récalcitrant et sera blanchi lors de son procès. La dénonciation du complot sera faite par l’entremise d’une lettre imprudente écrite par Jean-Pierre Querelle à son beau-frère René Blouet ancien chef des chouans et dérobée par la veuve Paul pour être remise aux autorités. Querelle arrêté et torturé craque, donne les noms des conjurés ; Moreau, Pichegru sont arrêtés. Cadoudal se cache mais est dénoncé par un « indic » avec ses comparses (Burban, Gaillard, Aimé-Augustin Joyaut). Pichegru meurt dans la prison du Temple qui d’après une thèse officielle se serait suicidé. 12 des protagonistes dont Cadoudal, après leur procès sont guillotinés le 25 juin 1804. Le médecin Larrey s’empresse de récupérer la dépouille de Cadoudal pour ses travaux, impressionné par sa stature hors du commun pour l’époque. Quelques extraits du placard. De nouvelles trames ont été ourdies par l’Angleterre. Mais le gouvernement veilloit ; l’oeil de la police suivoit tous les pas des agens de l’ennemi. Tout à coup les artisans de la conspiration sont saisis, les preuves s’accumulent. Georges (Cadoudal) et sa bande d’assassins étoient restés à la solde de l’Angleterre ; ses agens parcouroient encore la Vendée, le Morbihan, les côtes du Nord, et y cherchoient des partisans. Pichegru avoit porté en Angleterre sa haine contre sa patrie. La perfidie britannique associe Georges à Pichegru que la France avoit estimé. En l’an 11 une réconciliation criminelle rapproche Pichegru et le général Moreau. La police saisit à Calais un de leurs agens. Les brigands de Georges préparent dans Paris tout ce qui est nécessaire à l’exécution des projets communs. Un lieu est assigné entre Dieppe et le Tréport où les brigands conduits par des vaisseaux de guerre anglais débarquent. A Paris, des asiles leur sont ménagés dans des maisons louées d’avance, quatre débarquements ont lieu… Georges et Pichegru arrivent à Paris entourés d’une trentaine de brigands. Ils voient le général Moreau. Leurs traces sont suivies de maison en maison. Le général Moreau est arrêté, les papiers de Pichegru saisis. L’angleterre vouloit renverser le gouvernement et par ce renversement opérer la ruine de la France… La plus grande partie des brigands est arrêtée, le reste en fuite..
PLACARD 1804 TRAMES CONTRE BONAPARTE par CADOUDAL / PICHEGRU
Placard (52 X 42 cm) en bel état (froissements, pliure centrale). Rapport du grand-juge ministre de la justice (Régnier), au gouvernement, donné à Paris, le 27 pluviôse an 12 (1804). Agen, imprimerie de Grenier (1804). Leur intention était de former un groupe de cavaliers armés, d’attaquer le premier consul et son escorte au cours d’un voyage hors de Paris, de le capturer ou de le tuer et de placer à son poste Pichegru. En 1802, Cadoudal s’était enfuit pour l’Angleterre suite à la conspiration de la machine infernale (l’attentat avait échoué) et sa tentative de créer une nouvelle chouannerie. Le général Moreau fut contacté pour faire partie de la machination mais se montra récalcitrant et sera blanchi lors de son procès. La dénonciation du complot sera faite par l’entremise d’une lettre imprudente écrite par Jean-Pierre Querelle à son beau-frère René Blouet ancien chef des chouans et dérobée par la veuve Paul pour être remise aux autorités. Querelle arrêté et torturé craque, donne les noms des conjurés ; Moreau, Pichegru sont arrêtés. Cadoudal se cache mais est dénoncé par un « indic » avec ses comparses (Burban, Gaillard, Aimé-Augustin Joyaut). Pichegru meurt dans la prison du Temple qui d’après une thèse officielle se serait suicidé. 12 des protagonistes dont Cadoudal, après leur procès sont guillotinés le 25 juin 1804. Le médecin Larrey s’empresse de récupérer la dépouille de Cadoudal pour ses travaux, impressionné par sa stature hors du commun pour l’époque. Quelques extraits du placard. De nouvelles trames ont été ourdies par l’Angleterre. Mais le gouvernement veilloit ; l’oeil de la police suivoit tous les pas des agens de l’ennemi. Tout à coup les artisans de la conspiration sont saisis, les preuves s’accumulent. Georges (Cadoudal) et sa bande d’assassins étoient restés à la solde de l’Angleterre ; ses agens parcouroient encore la Vendée, le Morbihan, les côtes du Nord, et y cherchoient des partisans. Pichegru avoit porté en Angleterre sa haine contre sa patrie. La perfidie britannique associe Georges à Pichegru que la France avoit estimé. En l’an 11 une réconciliation criminelle rapproche Pichegru et le général Moreau. La police saisit à Calais un de leurs agens. Les brigands de Georges préparent dans Paris tout ce qui est nécessaire à l’exécution des projets communs. Un lieu est assigné entre Dieppe et le Tréport où les brigands conduits par des vaisseaux de guerre anglais débarquent. A Paris, des asiles leur sont ménagés dans des maisons louées d’avance, quatre débarquements ont lieu… Georges et Pichegru arrivent à Paris entourés d’une trentaine de brigands. Ils voient le général Moreau. Leurs traces sont suivies de maison en maison. Le général Moreau est arrêté, les papiers de Pichegru saisis. L’angleterre vouloit renverser le gouvernement et par ce renversement opérer la ruine de la France… La plus grande partie des brigands est arrêtée, le reste en fuite..