Lettre 1794 PICHEGRU, BONNAUD, BAUDOT. Commission 1794

Lettre 1794 PICHEGRU, BONNAUD, BAUDOT. Commission 1794

Lettre 1794 PICHEGRU, BONNAUD, BAUDOT. Commission 1794
Lettre du 21 prairial an 2 (1794) d’une page in folio (2 pliures centrales, galerie de vers en marge extérieure gauche) écrite au quartier général de l’armée du Nord à Commines par Jean-Charles PICHEGRU alors général en chef de l’armée du Nord qui avait remplacé en février 1794 Jean-Baptiste JOURDAN et qu’il réorganisa. Elle est adressée aux représentants du peuple Richard et Choudieu. Le général Bonnaud me mande citoyens représentants que vous avez trouvé mauvais qu’il eut formé une commission conformément aux dispositions de votre arrêté, et que vous lui avez observé que ces commissions ne pourraient avoir lieu que les jours de bataille : dans cette supposition qui jugera donc les crimes & délits commis en tout autre moment? Le citoyen Baudot porteur de cette lettre est l’aide de camp du général Moreau qui l’envoye vous demander un ordre pour les fonds nécessaires aux travaux du siège. Je pense que vous pouvez donner d’abord une autorisation pour 20 000 livres. Nos troupes sont rentrées dans Furne. Je n’ai pas encore reçu les rapports de la nuit, dès qu’ils me sont parvenus je vous en ferai part. Il participe à de nombreuses batailles Valmy, Jemmapres, Aldenhoven, Raismes, Neerwiden, Tourcoing…. Les conditions de sa mort en prison sont demeurées suspectes. Il meurt en Egypte à Alexandrie suite à une grave blessure.
Lettre 1794 PICHEGRU, BONNAUD, BAUDOT. Commission 1794

PLACARD 1804 TRAMES CONTRE BONAPARTE par CADOUDAL / PICHEGRU

PLACARD 1804 TRAMES CONTRE BONAPARTE par CADOUDAL / PICHEGRU

PLACARD 1804 TRAMES CONTRE BONAPARTE par CADOUDAL / PICHEGRU
Placard (52 X 42 cm) en bel état (froissements, pliure centrale). Rapport du grand-juge ministre de la justice (Régnier), au gouvernement, donné à Paris, le 27 pluviôse an 12 (1804). Agen, imprimerie de Grenier (1804). Leur intention était de former un groupe de cavaliers armés, d’attaquer le premier consul et son escorte au cours d’un voyage hors de Paris, de le capturer ou de le tuer et de placer à son poste Pichegru. En 1802, Cadoudal s’était enfuit pour l’Angleterre suite à la conspiration de la machine infernale (l’attentat avait échoué) et sa tentative de créer une nouvelle chouannerie. Le général Moreau fut contacté pour faire partie de la machination mais se montra récalcitrant et sera blanchi lors de son procès. La dénonciation du complot sera faite par l’entremise d’une lettre imprudente écrite par Jean-Pierre Querelle à son beau-frère René Blouet ancien chef des chouans et dérobée par la veuve Paul pour être remise aux autorités. Querelle arrêté et torturé craque, donne les noms des conjurés ; Moreau, Pichegru sont arrêtés. Cadoudal se cache mais est dénoncé par un « indic » avec ses comparses (Burban, Gaillard, Aimé-Augustin Joyaut). Pichegru meurt dans la prison du Temple qui d’après une thèse officielle se serait suicidé. 12 des protagonistes dont Cadoudal, après leur procès sont guillotinés le 25 juin 1804. Le médecin Larrey s’empresse de récupérer la dépouille de Cadoudal pour ses travaux, impressionné par sa stature hors du commun pour l’époque. Quelques extraits du placard. De nouvelles trames ont été ourdies par l’Angleterre. Mais le gouvernement veilloit ; l’oeil de la police suivoit tous les pas des agens de l’ennemi. Tout à coup les artisans de la conspiration sont saisis, les preuves s’accumulent. Georges (Cadoudal) et sa bande d’assassins étoient restés à la solde de l’Angleterre ; ses agens parcouroient encore la Vendée, le Morbihan, les côtes du Nord, et y cherchoient des partisans. Pichegru avoit porté en Angleterre sa haine contre sa patrie. La perfidie britannique associe Georges à Pichegru que la France avoit estimé. En l’an 11 une réconciliation criminelle rapproche Pichegru et le général Moreau. La police saisit à Calais un de leurs agens. Les brigands de Georges préparent dans Paris tout ce qui est nécessaire à l’exécution des projets communs. Un lieu est assigné entre Dieppe et le Tréport où les brigands conduits par des vaisseaux de guerre anglais débarquent. A Paris, des asiles leur sont ménagés dans des maisons louées d’avance, quatre débarquements ont lieu… Georges et Pichegru arrivent à Paris entourés d’une trentaine de brigands. Ils voient le général Moreau. Leurs traces sont suivies de maison en maison. Le général Moreau est arrêté, les papiers de Pichegru saisis. L’angleterre vouloit renverser le gouvernement et par ce renversement opérer la ruine de la France… La plus grande partie des brigands est arrêtée, le reste en fuite..
PLACARD 1804 TRAMES CONTRE BONAPARTE par CADOUDAL / PICHEGRU