Lettres de Serge Lenz dit le Gentilhomme Cambrioleur (Arsène Lupin)
Serge de Lenz, né le 7 novembre 1892 à Neuilly-sur-Seine et mort le 11 septembre 1945 à Issy-les-Moulineaux, est connu pour ses cambriolages et escroqueries. Il est passé à la postérité sous l’appellation de « Gentilhomme Cambrioleur », allusion au célèbre personnage d’Arsène Lupin créé par Maurice Leblanc à la même époque. Les lettres dates de 1920. Serge de Lenz multiplie les délits dès son plus jeune âge. Il n’a que 21 ans lorsqu’il est condamné à dix mois de prison pour vol de voiture. Pendant les années de guerre, il passe plusieurs fois en justice pour vols, faux et usages de faux totalisant plus de cinq ans d’emprisonnement dont il n’accomplit que la moitié, purgeant le reste dans les Bat’d’Af’sur décision du tribunal militaire. Après 1918, il se spécialise dans les cambriolages d’appartements dans les beaux quartiers. À l’occasion gigolo bisexuel, il escroque et fait chanter ses conquêtes. Il passe aux assises en février 1923 pour vols qualifiés et recel et est condamné à dix ans de prison ferme. Il bénéficie d’une libération conditionnelle en avril 1931 et sort de la prison de Melun. Interdit de séjour en Île-de-France, il part pour le Nord et s’installe à Dieppe. Il y rencontre un peintre américain, personnage interlope qui se fait appeler « Comte de Guise-Hitte ». En l’écoutant au fil des semaines parler de sa fortune, il ne tarde pas à comprendre tout le parti qu’il peut en tirer. Lenz séduit le peintre qui, sans méfiance, lui révèle l’emplacement du coffre-fort dans un placard de sa villa. Cambriolage fin octobre 1931 et fuite en Belgique. Extradé par les autorités belges, il est condamné aux assises à dix ans et à la relégation pour vol qualifié en mai 1934 par le jury de la Seine-Inférieure. Un vice de procédure – l’omission de deux noms de témoins par le président de la cour – casse le jugement. Il est rejugé en janvier 1935 devant la cour d’assises de l’Eure à Evreux. Il est libéré en décembre 1936. Des menus larcins rythment sa vie jusqu’à son enfermement au camp de Rouillé, puis son évasion avec Faivre en décembre 1941. À Paris sous l’Occupation. Il retourne à Paris, devenue sous l’Occupation allemande le paradis des malfrats. La capitale grouille de trafiquants au marché noir et de faux policiers. Dans cet environnement propice, Serge de Lenz trouve vite ses marques. Il rejoint la bande de Rudy de Mérode et s’occupe plus particulièrement d’organiser le racket des cabarets et autres lieux de nuit. En février 1943, un particulier vient se plaindre auprès de Henri Lafont d’un vol de 300 louis d’or et d’avoir été molesté par des hommes affirmant être de la Carlingue. Après enquête interne, il s’avère que les coupables étaient des hommes de la bande de Mérode dont Serge de Lenz faisait partie. Explication orageuse entre les deux chefs de bande. À la suite de nouveaux incidents, Henri Lafont fait arrêter toute l’équipe de Neuilly par la police allemande et exige leur déportation. Lenz est incarcéré à Fresnes avant d’être déporté pendant deux ans à Oranienburg, puis à Buchenwald. Libéré par les Américains, Lenz revient à Paris en 1945, mais les temps ont changé pour la pègre. Il reprend cependant sa vie impasse Compans à Belleville et récupère son magot caché avant sa déportation. N’ayant malheureusement pas perdu ses mauvaises habitudes, il tente de voler un de ses nouveaux compagnons du milieu. Battu à mort par celui-ci, il meurt à la clinique d’Issy-les-Moulineaux le 11 septembre 1945. L’item « Lettres de Serge Lenz dit le Gentilhomme Cambrioleur (Arsène Lupin) » est en vente depuis le mardi 13 juin 2017. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Lettres ». Le vendeur est « livresancienspsw » et est localisé à/en Juvisy sur Orge. Cet article peut être livré partout dans le monde.