Djibouti Cahier de correspondances de la Compagnie d’Afrique Orientale

Djibouti Cahier de correspondances de la Compagnie d'Afrique Orientale
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Djibouti Cahier de correspondances de la Compagnie d'Afrique Orientale
Un cahier cartonné relié en demi-toile de correspondances sur papier pelure 22×28 cm comprenant 234 pages formant un ensemble de 71 missives envoyées au siège parisien de la Compagnie d’Afrique Orientale (CAO) du 2 janvier 1936 au 26 mars 1938. L’auteur de ces missives est un certain Ange Poggioli 1887-? , figure de la construction et du développement du port de Djibouti où il est arrivé en 1911. En début d’année 1936, il occupe le poste de Directeur général de la compagnie après avoir été agent général de cette dernière, poste qu’il quittera pour raison de santé en milieu d’année 1938, et dont on remarquera au fil des courriers le caractère humaniste et empathique envers les employés de la CAO. Cette dernière était chargée du trafic de marchandises et de carburant du port de Djibouti, et semblait travailler main dans la main avec les autorités de la colonie. On joint, un portrait dessin en couleurs (fort réussi) sur carton fort d’A. Poggioli , ainsi qu’une photographie NB 7x11cm assis à son bureau; 3 photographies NB 16×11,5cm de vues aériennes des citernes du port de Djibouti datée de mars 1938 ; 2 photographies NB 17×12,5cm du port et des citernes ; 16 photographies NB 8x11cm de vues aériennes de la ville de Djibouti et de son port ; 10 photographies NB 7x9cm de vues diverses du port de Djibouti et de ses activités. Cette correspondance constitue un témoignage unique et exhaustif sur la vie de la CAO à la période charnière de la guerre Italo-Ethiopienne qui ouvre une période d’incertitude pour la Côte Française des Somalis, cette dernière servant de base d’arrivée pour l’intendance italienne, mais aussi pour la vie de Djibouti où l’arrivée de populations italiennes, mais aussi de réfugiés éthiopiens, met la cité en équilibre précaire. Document unique, la correspondance comprend une liste précise, avec noms et fonctions, des cadres et employés de la CAO ; des considérations sur les manouvres, frictions et coups bas du consul d’Italie autour des contrats d’approvisionnements de la colonie italienne ; un récit entier (13 pages) sur un voyage en Ethiopie italienne au début de l’année 1938 ; le récit de troubles, voire d’émeutes, entre Ethiopiens réfugiés et italiens nouvellement arrivés ; les rivalités entre les différentes sociétés d’aconage et d’intendance qui travaillent sur le port de Djibouti ; le détail très précis de la succession Recipi, industriel installé à Djibouti ; les projets de travaux et aménagements du port ; les considérations alarmistes sur les conditions de vie précaires et les tensions autour du ravitaillement de la colonie même. Officier de la Légion d’Honneur, en date du 28 juillet 1938 : Chevalier du 14 janvier 1931. Titres exceptionnels : depuis 27 ans en pays Somali, animateur incontesté du port de Djibouti; a, de ce fait, largement contribué au développement de l’influence française dans notre possession de l’Afrique Orientale.
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