Napoleon En Octobre 1814 Alors Souverain De L’ile D’elbe / General Drouot
(Image d’illustration non comprise dans l’offre). Après son abdication et par le Traité de Fontainebleau du 14 avril 1814, Napoléon conserve son titre d’Empereur, mais ne va plus régner que sur le Principauté de l’Ile d’Elbe, qu’il possède de fait en toute propriété. C’est le 4 mai 1814 qu’il débarque à Portoferraio – Il a choisi trois généraux pour le seconder : Antoine Drouot (Gouverneur militaire), Henri-Gatien Bertrand (Ministre de l’Intérieur et Gouverneur des Affaires civiles) et Pierre Cambronne (Commandant de la Garde Impériale) – Le souverain est entouré d’un bataillon de 700 hommes de la Veille Garde, en grande partie composé de corses. Rapport à Sa Majesté l’Empereur. Le Commandant Mallet demande le congé d’un grenadier Corse admis dans la garde à Savonne au mois de mai. Cet homme n’est pas encore habillé. A la suite, Napoléon a écrit et signé de sa main » Accordé NP « . La supplique (in-folio : 24,5 x 39 cm) à l’Empereur d’Ange Michel Batiste du 26 octobre 1814, « de la commune d’Orzza en Corse, chasseur de la 3ème compagnie de votre Garde » – Il vient d’apprendre la mort de son père, il a une famille nombreuse, et sollicite de son souverain un congé « afin de pouvoir se rendre auprès de sa famille pour vacquer à ses affaires » – « Le pétitionnaire espère d’obtenir cette grace de la bonté de votre Majesté ». A la suite, le Lieutenant-colonel MALLET a écrit et signé de sa main : Le dénommé ci dessus a été admis à Savonne, sort de la Gendarmerie à pied. Il n’a pas encore été habillé dans le Bataillon. Je joins ici ses états de service qu’il nous est impossible de certifier et une lettre de son pays. Cet homme n’est guère propre à être grenadier dans le Bataillon. Je désire que son congé lui soit accordé. Le Lt Colonel Ch Mallet. Les états de service d’Ange Michel Batiste (in-4 oblong : 31,5 x 22 cm), en-tête manuscrite » Garde Impériale – Bataillon Napoléon « , donnant son signalement et ses états de service. On joint en outre une intéressante lettre du libraire-expert en autographes Georges Andrieux , du 26 janvier 1937 (1 page in-8 : 21 x 13,5 cm), au sujet de cet ensemble de l’Ile d’Elbe – Il écrit à un de ses clients collectionneur, pour l’informer qu’il n’a pas eu en vente publique le manuscrit de Napoléon qu’il convoitait – Mais, à l’heure actuelle, un client nous en a apporté un, qui nous semble beaucoup plus intéressant que le précédent car, non seulement il a une signature semblable, mais en plus le mot Accordé de la main de Napoléon. Le document qui est aussi un rapport du Gal Drouot est signé de ce dernier. Il est en plus accompagné d’une lettre et des états de service d’un grenadier corse, compatriote de l’Empereur ; le client qui nous l’a apporté à vendre en voudrait 400 francs. Comme la pièce précédente vous serait revenue à 350 f et que celle-ci est beaucoup plus intéressante, nous avons pensé que cela vous serait agréable, et par suite nous vous la proposons. Joint : article d’une ancienne parution de l’historien Georges Lenotre sur le Général Drouot, « le Sage de la Grande Armée ». Très bel et rare ensemble. Il est à tenir compte que les autographes de Napoléon sont devenus très rares sur le marché car la plupart sont revendicables, c’est à dire qu’ils sont interdits à la vente par le Service Historique du Ministère de la Défense et systématiquement saisis – Ce document signé par Napoléon échappe à cette règle, puisqu’il est déchu de ses fonctions françaises et n’est plus que souverain de l’Ile d’Elbe – Le Général Drouot quant à lui n’a plus alors de fonction en France. L’item « NAPOLEON EN OCTOBRE 1814 ALORS SOUVERAIN DE L’ILE D’ELBE / GENERAL DROUOT » est en vente depuis le lundi 3 mai 2021. Il est dans la catégorie « Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Autres ». Le vendeur est « laon-collections » et est localisé à/en Aulnois sous Laon. Cet article peut être livré partout dans le monde.