(La Nouvelle-Orléans, 1817 – Paris, 1874). Billet autographe signé (13 cm x10,3) à « Mon cher D’irville », le 4 juin 1866 sur papier vergé à son chiffre. « Je vous ai presque espéré samedi, mais lundi je vous ai attendu. Je vais me plaindre à Piragallo, je vous préviens, ainsi dépéchez-vous. Vous n’avez pas eu vos places pour Richard, car j’avais perdu votre adresse. Mille serrements de main. D’un père haïtien et d’une mère afro-américaine, Jean-Baptiste Victor Marcou-Séjour ou Juan Victor Séjour Marcou et Ferrand dit Victor Séjour fait ses études dans une école privée. A 19 ans il part en France pour continuer ses études. Il rencontre Cyrille Bissette, éditeur de « La revue des colonies », qui publiera en 1837 son roman « Le mulâtre », un réquisitoire contre l’esclavage en Amérique. Puis il se tourna vers l’art dramatique. Il écrivit plusieurs pièces de théâtre qui furent jouées dans les théâtres parisiens et notamment « Richard III » qui fut l’une de ses ouvres les plus appréciées. Fondée en1815 par John Irvine, il a fait reconnaître le lieu situé dans le comté de Muskingum dans l’État de l’Ohio aux États-Unis sous le nom d’Irville.
