Paul Verlaine, Poème manuscrit 1891
POÈME autographe signé « Paul Verlaine », Littérature, [1891] ; 1 page in-8, montée sur onglets sur papier fort en un volume in-8, reliure demi-maroquin rouge. Publié dans La Revue Blanche de novembre 1891, ce poème sera recueilli en 1896 dans Invectives L. Vanier, 1896 ; Verlaine a noté dans le coin supérieur gauche de notre manuscrit Invectives ; à gauche du titre Littérature, il a inscrit « (Epitre) ». Le poème, en octosyllabes, est composé de 5 quintains. On relève une rature et quelques variantes. Verlaine s’y plaint de ses « confrères mal frères », et de leur silence à son égard. « Bons camarades de la Presse. Comme aussi de la Poésie. Fleurs de mufflisme et de bassesse ». On a joint une longue L. De Roger Lhombreaud, Oxford 10 juillet 1951, au sujet de Romances sans paroles.